Laura Garcia Vitoria

Territorios del conocimiento/Territoires de la connaissance Sociedad del conocimiento/Société de la connaissance : les regards sur l'identité personnelle et professionnelle dans la société de la connaissance

6/30/2008

Un argument dominical en dix points (suite)

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De: Laura Garcia
Envoyé: mardi 1 juillet 2008 11:53
À: J
Objet: Re: Re: Un argumentaire dominical en 10 points
Il y a des territoires européens mieux préparés à la gouvernance du XXI siècle, ceux qui ont su gagner leur autonomie et abandonné définitivement toute forme d'état centralisé.
Les régions qui avaient perdu leur indépendance récemment (généralement au XIX siècle) y parviennent plus aisément que les autres (sept siècles de rattrapage pour les provinces françaises!)
LGV
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De: J
Envoyé: mardi 1 juillet 2008 09:53
À: laura.garcia
Objet: Re: Re: Un argumentaire dominical en 10 points

Chers amis, je crains que nous n'ayons de grandes confusions dans la tête par manque de sémantique, et que nous ne soyons bientôt rappelés à l'ordre par les machines dont je cherche à comprendre comment nous protéger de nos bugs de fabrication. La nation est l'espace relationnel où l'on nait ou où l'on renait. La patrie est l'héritage que l'on en reçoit, le plus souvent avec un territoire et une culture. Ce qui est en cause actuellement n'est pas la nation (que nous nommons souvent "communauté" dans un contexte de subsidiarité), mais l'Etat-nation.
Une thèse allemande intéressante est que l'Etat-nation est hérité du livre et de l'imprimerie en raison de l'avancée technocratique qu'il permet. Les solutions de communication actuelles nous permettent de comprendre pourquoi le domaine régalien doit lui aussi s'adapter à l'e-gouvernement, que je préférerais appeler l'intelligouvernement, face à la technolocratie montante.
Nous avons besoin - en tant qu'être - d'autonomie, ce qui est un délicat équilibre entre communauté et liberté, protection et indépendance. Ceci requiert un Etat. Mais pas un Etat du XVème ou du XXème siècle. C'est ce que le SMSI a nommé la coopération renforcée au niveau de l'internet. Il a fallu 250 ans pour que se stabilise le code Louis XVI/Napoléon. Nous en sommes à la fin du premier siècle de la compréhension du monde en réseaux relatifs. Il est fort probable qu'aucune des solutions uniques préconisées ne gagne, mais un nouvel équilibre, adapté au temps présent, que nous avons à trouver.
C'est actuellement le problème de l'IPv6 à l'IETF : ils bloquent, car ils veulent conserver les solutions anciennes comme base du nouveau, par souci de rétrocompatibilité, au lieu d'imaginer des solutions nouvelles adaptées et de leur donner une rétrocompatibilité temporaire. Parlons de l'Europe en termes d'y être chacun bien à l'aise, et trouvons dans l'expérience des raisons d'y parvenir et le confort de se sentir chez soi, et non des blocages aux changements nécessaires - ceci ne fait que nous repousser vers ces utopies qui nous ont dévastés. jfc
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Chère Laura,
Merci. Comment participer au débat?
Les propos de Michel Serres ne mènent pas très loin. Il a raison. Oui. Et ensuite?
Nous savons très bien que nos gouvernements européens n'ont pas la force ni la compétence de réagir seuls. L'Europe n'existe pas encore. Tu es espagnole. Je suis allemand. Ton mail mise sur la France? A mon avis, nous avons besoin d'un Europe fort. Et nous avons besoin de régions européennes fortes pour que les Européens acceptent l'Europe. Tant pis pour les Sarkozy et Merkel. Tant pis pour les gouvernements nationaux. Fini les cocoricos polonais, allemands ou français?
Comment contrôler Bruxelles? Pour l'instant ce sont les gouvernes nationaux qui contrôlent la Commission. Pour que les citoyens en Europe acceptent la CE, il faut une base de confiance qui n'existe pas pour l'instant.
Je sais que mon idée n'est pas réaliste pour l'instant. Il faut y aller mollo-mollo.
J'ai la vision d'une Europe forte étant multilingue, multiculturelle qui sera supérieure au mondes uni culturel et mono linguistique des États-Unis et de la Chine.
La réalité du pouvoir de l'Europe doit être confirmé par les Européens. Nous n'avons pas besoin d'une Charte, mais nous avons besoin d'une structure démocratique en Europe qui permettra aux régions, aux Catalans, aux Ecossais, aux Bourguignons, aux Flamands et aux Bavarois de s'exprimer.
Nous avons besoin d'une structure démocratique en Europe de type nouveau qui permet de gérer l'avenir de nos enfants. Les entreprises internationales suivent les modes, actuellement le développement durable et écologique et la responsabilité civique.
Michel Serre a absolument raison. Ceci dit, la valeur de la "shareholder's value" et les principes du management américain restent valables dans les grandes entreprises.
Il faut discuter du partage, de la Tobin Tax p.e. Et d'autres propositions. De façon précise.
En France et dans les entreprises françaises, on a toujours une vision plus humaine qu'ailleurs. Je vous en félicite.
Je regrette la vue allemande qui est parfois trop économique. En Allemagne, on ne bouge pas aussi facilement qu'en France pour défendre les intérêts des employés et du peuple. Pourtant, dans la constitution Allemande, il y a un paragraphe claire et net: "la propriété privée oblige".
Chère Laura, je serais heureux de participer à votre débat.
L'idée de la nation me dérange profondément. Les pays de l'ex-Yougoslavie ou de l'ex-Union Soviétique s'y référent. La Croatie ou l'Ukraine sont des nations maintenant. Regardant l'Inde et la Chine, je m'étonne du débat autour du Tibet.
Tôt ou tard, suivant ce rythme, il va falloir mettre en cause et discuter l'idée de la nation et aussi l'idée de l´'indépendance d'un peuple.
Lorsqu'on met en cause la Chine, il faut mettre en cause aussi les États-Unis, la Russie, l'Inde, l'Indonésie, les États-Unis et aussi la France. Sans parler des États en Afrique
Dirk
Depuis le Mondial 2006 de foot en Allemagne, je constate qu'on accepte plus ouvertement les succès d'autres équipes. Le succès de l'Espagne, champions de l'Europe du foot 2008, a été applaudi par les médias en Allemagne. En Allemagne, on n'est pas triste. L'Espagne a mérité la coupe. Ce qui me fascine, c'est l'amitié entre les fans.

6/29/2008

"La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses" (Platon)

De: laura.garcia
Envoyé: lundi 30 juin 2008 16:55
À: JObjet:
RE: Un argumentaire dominical en 10 points
Cher ami,Puisque noces il y a, regardons la chambre des époux de Mantegna où le futur des mariés est vu au travers d'une syntaxe du passé.Plus qu'un croisement, il y a là une nécessaire homogénéité, voir une cohérence difficile à gérer en temps de crise de repères.Plus que de sondage, je parlerai quant à moi de vision... ou de manque de vision!
LGV
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J a dit: "Attention. Tu confonds là "avenir" (histoire de l'avenir) et le futur qu'il s'essaie à sonder. Tu remarqueras qu'il y a une sorte de croisement du présent entre passé/avenir et autrefois/futur. Le futur est quelque chose de précis dans l'avenir. On épousera son >>> futur dans l'avenir".
j
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De : laura.garcia
Envoyé : dimanche 29 juin 2008 13:58
À : YY
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Très cher ami,
A vrai dire, je ne vois pas bien ta chronologie : on a ainsi pu comparer notre «monde post-monétaire» à celui «pré-monétaire» en Grèce ou en Asie mineure par exemple.
Les philosophes de leurs coté évoquent des mutations du concept de «Sophia» face à la perception du futur.
Pour ce qui est de fermetures et des réveils, tu sais bien qu’ils ont été multiples : la Renaissance Carolingienne a été une ouverture et la Chine ne s’est pas seulement fermée à partir du XVème siècle, mais déjà bien avant.
Pour ce qui est surtout d’«engranger de la connaissance», elle s’est toujours faite en Occident à travers la catégorisation de savoirs (je suppose que c’est ce que tu nommes filtre) plus qu’au travers d’achats, à moins que tu considères comme telle l’appropriation de la culture grecque par Rome…
C’est ne pas un hasard si les cités hellénistiques de l’époque romaine nous passionnent tant aujourd’hui, c’est que nous y trouvons en effet les mécanismes des empreints culturels et des glissement sémantiques qui font que les mots restent les mêmes mais non leur sens. Nos contemporains voient ainsi leur vocabulaire même leurs échapper et se voient donc condamnés à errer avec des formules purement prédictives.
Comme le laisse entendre précisément Attali, le futur est d’abord une histoire et nous avons du mal à l’appréhender quant nous n’arrivons plus à nous penser nous-mêmes en fonction de ce que nous avons été.
LGV
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De : YY
Envoyé : dimanche 29 juin 2008 13:58
À : laura.garcia
Objet : Re: Un argumentaire dominical en 10 points

“Nous sommes donc passés d’une société des certitudes à un monde où l’incertitude est une réalité que nous entretenons à loisir, quitte à nous reprocher celles qui nous restent».
Je rejoins pas mal de tes commentaires. Mais ici ma lecture est la suivante : cette incertitude vient du "choc du futur", elle est celle du lendemain.
Il y a toujours eu trois grande réponses humaines à cette incertitude :
(1) la gnose pour le connaitre et le conjurer (qualitatif) par avance,
(2) l'argent, pour s'assurer qu'il en restera (quantitatif) suffisamment pour acheter lendemain,
(3) la sagesse pour en comprendre le sens (significatif).
Aujourd'hui on s'acharne à engranger de la connaissance à coup de milliards, sans prendre le temps d'en filtrer la substantifique moelle. Au 15ème siècle l'Asie s'est fermée et l'Europe s'est réveillée. Actuellement, l'Amérique sombre dans l'activisme (elle se noie et s'agite au lieu de nager). C'est à la diversité européenne d'entre(re)prendre la catalyse d'un monde post-monétaire et post-démocratique.
YY

Un argument dominical en dix points

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Merci cher ami,

1. Nous sommes sur les mêmes voi(es) de « recherche », mais nous ne sommes pas tout à fait sur les mêmes longueurs d’ondes pour ce qui est de tes exemples. Revisiter l’an mille et sa grammaire des peurs ne saurait nous exempter des conséquences sur nos manières d’être et de penser !
2. Ainsi, je ne pense pas du tout que l’héritage de Dioclétien soit celui que tu lui prêtes, entre recherche de l’unité et gestion (plus au moins réussie…) de la diversité.
3. Pour ce qui est de Constantin, j’en retiens quant à moi l’homme du rêve (regardes la fresque de Piero della Francesca !).
4. En ce qui concerne Calvin, son modèle de « gouvernance » me semble pour le moins ambigu (ses années à Genève, chacun le sait, n’en font pas un modèle de tolérance !).
5. Tu parles d’économie de la connaissance - j’en suis heureuse -, mais il est un mot difficile à prononcer à cet égard : celui d’ignorance ! Le meilleur exemple en est la perception faussée de l’Europe par nos compatriotes : elle relève plus des tabloïdes anglo-saxons que d’un débat digne de ce nom.
6. La société en réseau nous renvoie aux contemporains de Gutenberg : contemples les réseau des nos amis « humanistes », érasmiens notamment, regardes leurs correspondants des Pays Bas, leurs modèles et leurs références (ceux qui peuvent paraître les plus contestables sont parmi les exemples les plus pertinents aujourd’hui, tels que les héritiers de la « devotio moderna»).
7. Tu parles de Louis XIV à une espagnole pour laquelle - comme tu le sais - la transmission de modèle de cour développe des avatars encore contemporains depuis 1981… ! La compétitivité par ailleurs suppose l’excellence : encore un mot banni dans la vulgate de ceux-ci !
8. La créativité (dite « culturelle » lorsqu’elle ne l’est pas) est un concept qui aurait besoin d’une vraie cure de jouvence, tant elle se vautre dans l’immédiateté la plus inconvenante.
9. En matière de partage : ceux qui en parlent, souvent, ne passent guère aux travaux pratiques, sauf au sens de leurs propres cercles de connivence.
10. Ce qui tu appelle en conclusion «l'harmonie de l'incertitude » ne rencontre gère le modèle asiatique que tu évoques par ailleurs : le « reproche » fait aux occidentaux aujourd’hui sur une grand partie de la planète est de ne plus croire à rien, en commençant par leurs propres rhétoriques vides de toute réalité. Le comble, lorsque ont se souvient que c’était tout le contraire sur lequel on nous tançait. Nous sommes donc passés d’une société des certitudes à un monde où l’incertitude est une réalité que nous entretenons à loisir, quitte à nous reprocher celles qui nous restent.

Tout ceci, je l’espère, ne relève pas seulement de propos dominicaux, mais aussi d’une suggestion : que nous contribuons à arrêter ensemble la rhétorique dévastatrice de ceux qui se référent au seul passé qu’ils n’aient jamais connu (le leur) pour évoquer l’horizon de 2030.

Bien Amicalement à tous

Laura Garcia Vitoria
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Message d’origine (Envoyé: samedi 28 juin 2008 16:35)

Merci Laura
Enfin un article... ;-))
1. La France, malgré les constituants de 178, a engendré un système Centralisé Hiérarchique et fondamentalement patriarcal directement hérité de l'Empire Romain de Dioclétien et Constantin.
2. De l'Autre Côte de l'Océan, l'esprit de l'élection Calviniste et de la transcendance de l'homme universel qui a fondé l'esprit de la constitution Américaine - au delà de Toqueville - continue - malgré son pendant individualiste - de s'étendre sur la planète entière comme plus adapté à l'incertitude dominante actuelle.
En gros chacun pour soi... pour dire les choses simplement.
Le consumérisme généralisé - et la domination de la culture de Service et de la valeur d'usage - devient depuis 1995 un modèle de pensée unique. [- date de sortie du One 2 One Manager - ouvrage fondateur de Don Peppers - 20 Millions d'exemplaires dans le monde entier source du CRM - ]. La conséquence est énorme pour les Services Publics... qui du Tout EGALITE doivent passer à la compréhension du besoin de chacun et à l'excellence du Service Individuel... et mutualisé (Guichet Unique). A fortiori quand les finances manquent.
3. Les deux systèmes l'un hiérarchique descendant. L'autre bottom up se percutent donc. Et le Oui à l'Europe ou le Non étaient l'expression de ce débat [ Oui, on progresse en marchant dans l'incertitude de notre devenir.
4. L'incertitude d'un monde desinstitutionnalisé , manquant de repères, insecurisé , induit une quête de sens sans précedent (ou égale à celle du bas moyen âge au tournant de l'an 1000)
5. La capacite à Etre, à se differencier, à se definir selon les flux et la corolaire mobilité et non plus selon les appareils et les structures, devient la clé de la competitivite pour tous. Entreprises et Administrations.
6. Le mode technologique a rendu les frontières caduques, et à la desinstitutionnalisation du concept de Nation, a substitué celui de communauté et de pluralité des identités
7. Le monde est en reseau et le savoir - contrairement à l'epoque de Guttenberg que nouis revivons quelque peu - est devenu universel et nul ne peut pretendre dorénanvant le detenir
8. Le challenge de la France à l'heure de la société de la compétitivité et de l'économie de la connaissance est de se débarrasser de sa compréhension rationnaliste et hiérarchique du monde. La France est handicapée du XXVIII ème - orpheline de Louis XIV et bien plus encore de Louis XVI.
9. La société est en réseau , les identités sont devenues multiples et la société de la connaissance doit devenir la grammaire de touit citoyen du XXI siècle. Il s'agit simplement de réapprendre le monde comme on a massivement appris à lire du temps de Jules Ferry.
10. Tels sont les enjeux urgents de la société contemporaine... Eh bien !!! Combien de generations faudra t il encore pour que nos elus comprennent que notre challenge est de comprendre la logique de l'ouverture, du partage compétitif.
Les Indiens et les Chinois sont bien plus forts que nous en ce fait qu'ils savent que la mort n'est pas une fin. Mais simplement le début d'une renaissnace. Cela permet toute les formes de risque, toutes les formes d'innovation et de rebondir sur les échecs.
Nous avons encore une avance de créativite technologique qui fait notre competitivité
Pour combien de temps encore ?
Bravo donc Laura pour ton article.
Bien Amicalement à tous
XXX

6/27/2008

Euromonde 2015

J’ai pris connaissance du rapport « Euromonde 2015 ». Je pensais que ce dernier serait axé très largement sur une vraie prospective de l’économie du savoir et singulièrement sur ses dimensions technologiques. Ce sera là sans nul doute précisément que sera attendu l’Europe aux yeux de l’Afrique, de l’Asie ou de l’Amérique Latine.
Or peu de choses sont dites sur ce point et il va nous falloir relancer le débat sous l’égide des propos de Michel Serres: «Entreprises et politique, même combat : mêmes idées désuètes, même vision erronée de la responsabilité»
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"Il est révélateur à cet égard que les pays qui réussissent le mieux dans l’économie de la connaissance (pays scandinaves, Royaume-Uni, Pays-Bas, mais aussi et surtout Etats-Unis) se distinguent par des mentalités entrepreneuriales et des sociétés civiles fortes et autonomes par rapport à l’Etat", nous dit Euromonde 2015.
Alors que d’autre modèles existent en Méditerranée et réussissent aussi bien!!!
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Autres modèles - Extremadura - Cornella
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On trouvera sur les liens ci-dessous nos analyses et synthèses en ce qui concerne la genèse d'une économie du savoir:
"Économie growth and social development: An increag role for the ICT tools and operators in the region".
La construction d'une économie territoriale de la connaissance. La mutation de nos environnements cognitifs à l’horizon 2020.
Rapport "Europa 2020", Institut de prospective technologique et scientifique de la Commission Européenne (IPTS
)
L'article dans son intégralité
"The Publishing House of the Romanian Academy, Bucharest, 2005
Pags : 166 à 178, ISBN 973-27-1252-X©.
VERS DES VILLES ET TERRITOIRES DE LA CONNAISSANCE
(envoyé par le RVN le 29 septembre 2005 à la Direction Générale de l'Action Régionale)

6/25/2008

De l’appropriation cognitive, mais aussi financière…

On (suivez mon regard, vous savez-bien que j’aime les histoires amusantes et que j’ai une forte imagination prospective):
1. se réunit entre organisations amies, il est créé de la même manière un comité de pilotage, pour que des décideurs fixent un budget ; et… mieux encore si vous vous appropriez du projet de quelqu’un d’autre?
2. labellisez ce territoire, là où d’autres ont donné un savoir et un savoir faire gratuitement et cela sans projet, ni méthode, ni évaluation,
3. procède à une expérimentation de façade, dite innovante, sans que l’on ait respecté la procédure nécessaire à la réussite d’une telle expérimentation,
4. demande, grâce à cette labellisation, un complément important d’argent,
5. organise une séance d’information pour annoncer que le comité de pilotage a été constitué et se charge de distribuer l’argent obtenu!
Eureka: une nouvelle forme de capitalisme "Zurdo" et "créatif" est née, basée sur le capital marchand, qui représente «l’Intelligence collective» et sa socialisation: Donnez-moi votre savoir et votre savoir faire que je puisse me constituer un capital!
Un tel projet est, évidemment, voué à l’échec en ce qui concerne un territoire ou une organisation apprenante ou intelligente.
Des modèles à suivre:

6/17/2008

L’opaque transparence

La campagne "Liberté d'informer" a été lancée en Europe depuis 2004 par l'ONG Access Info Europe, soutenue par "Liberté d'informer", qui vise à promouvoir des pratiques avancées de transparence par l'accès à l'information publique.
La France est mal placée dans le palmarès européen.

6/04/2008

China Academy of Urban Planning & Design

ARENOTECH, le RVN et la Fondation des Territoires de Demain reçoivent
la China Academy of Urban Planning & Design, le 4 juin 2008 à Paris.

Cliquez sur l'image pour agrandir

6/03/2008

De passage à Marseille sur le chemin de Hyères

Conférence improvisée sur le balcon de Saint Charles
Un combat de tous les jours
A votre écoute


Un microcosme de l'Euro-meditérannée

6/02/2008

La Iglesia de San Luis en Hyères

La mutation de nos environnements cognitifs




Arquitectura según el espíritu franciscano


La iglesia de San Luis, un claro ejemplo del estilo de transición entre el románico y el gótico, de arquitectura sobria, sin aderezos, según el espíritu franciscano se conforma perfectamente al estilo provenzal de esta época medieval. El edificio está construido según el plano basilical, la nave central no tiene crucero, acaba en una escalera de muro recto sin ábside, el fondo de las dos capillas menores que encuadran esta cabecera también es recto, ofreciendo así un paisaje aéreo perfectamente llano, como sucede por lo que se refiere a la fachada exterior del edificio. Sobriedad, sencillez y desnudez evocan el espíritu franciscano y al visitante le incitan a dar gracias: nada de grandes audacias, sólo el deseo de suscitar el recogimiento en sus muros que se levantan potentemente como para sostener la plegaria y dirigirla hacia Dios.
Al penetrar en el templo, nos dejamos llevar por el recogimiento, al bajar los antiguos escalones del ancho portal central, penetramos en un juego de luces discretas, un ambiente de belleza y silencio nos envuelve, nos sorprende la armonía perfecta de las bóvedas y la fuerza de los pilares en que descansan. La vista nos presenta un cielo de piedra con tres naves y luego se pierde suavemente hacia el coro, alumbrado por los pequeños ventanales del muro de cabecera.
La fachada, que en sus orígenes solo comportaba un portal en el centro y una modesta roseta correspondía plenamente al conjunto. Los portales laterales datan de 1855.
Un poco de historia


Este edificio es una de las joyas de Hyères, dedicado a San Luis en 1835, en 1842 obtuvo el estatuto de “iglesia parroquial”. Su historia es también abundantemente extensa en el tiempo y está ligada a los numerosos acontecimientos históricos de la ciudad.
En sus orígenes, antes de conocer la iglesia tal y como se presenta hoy en día y antes de su construcción, hubo en el lugar presencia franciscana al principio del siglo XIII, los “Cordeleros” (llamados así porque llevaban una cuerda como cinturón), sólo disponían entonces de una modesta capilla para celebrar los oficios religiosos.
En 1240 el convento ya tomo relevancia, uno de los frailes, Fray Hugo de Digne era conocido por su gran cultura y sus predicaciones, su hermana Douceline, conocida por su santidad, fundó las “Damas du Toubaud”, una congregación de mujeres laicas piadosas. En 1254 el rey Luis IX, a su vuelta de la cruzada, aborda en la Ayguade (ribera de Hyères), fue recibido con gran pompa en la ciudad, donde seguramente se hospedo en el castillo. Se sabe por las “Crónicas” de Joinville que el hermano Hugues predico ante él en la capilla del convento y se piensa que todavía no existía la actual iglesia.
¿Esta visita del rey impulso la construcción de un importante edificio? En todo caso, hubiera sido necesaria mucha generosidad. En ausencia de documentos, salvo las indicaciones arquitecturales, se puede situar esta construcción hacia finales del siglo XIII. Fue entonces y durante cinco siglos la iglesia del convento de franciscanos o iglesia de los Cordeleros.


Algunos años antes de la Revolución, una parte de la población reclamaba que se proclamara “iglesia parroquial de los Cordeleros”, que sólo contaba con cinco frailes, pero los acontecimientos se precipitaron:
· 1789-90: la población, en plena ebullición, se celebraban numerosos oficios y asambleas
· 1 de enero 1791: el convento sólo tiene tres frailes, la iglesia se cierra y es la parroquia de San Pablo la que asegura los oficios
· 1792: el jardín del convento se convierte en plaza pública (actual plaza de la República por donde se llega)
· 1793: se cierra la iglesia al culto, las tropas se instalan en su interior y se venden los bienes de los emigrados (los monárquicos que acosados se refugian en el extranjero)
· 1794: la iglesia sirve de depósito
· 1796: la iglesia es vendida como bien nacional, sirve de granero, establo, se instala allí un molino de aceite. Se abre una puerta detrás del altar
· 23 de marzo 1822: la ciudad de Hyères compra la iglesia. La financiación y reparación de las degradaciones cometidas se van escalonando hasta en 1855
· 17 de septiembre 1826: la iglesia de los Cordeleros se trasforma en capilla vicarial dependiendo de San Pablo
· Principios de 1834: se vuelve a celebrar el culto católico en ella
· 1835: se dedica la iglesia a San Luis
· 25 de Mayo 1842: El titulo de cura de San Pablo es transferido a la iglesia de San Luis
· 18 de julio 1847 : se nombra la iglesia de San Luis como parroquia principal de Hyères

6/01/2008

Une fille d’Aristophane

La curiosité est le commencement de la connaissance

Réponse à un ami qui m'a posté un commentaire sur mon blog:

Merci, c’est ma manière à moi…
Mon blog est mon ami, mon confident et mon complice…
Je ne me préoccupe pas de l’image ni du message, je veux que cela soit un parcours et une espèce de labyrinthe. Je souhaite que le lecteur en sorte questionné, les réactions sont toutes provoquées volontairement.
La lecture se fait par strates, je reste fille d’Aristophane…
D’ailleurs, à l’avenir ce sera un blog dans le blog comme il est des tableaux dans les tableaux.

Rendez-vous à très bientôt donc!

Laura

Message d’origine_________________

Hello,

Difficile de faire une réponse concise
Ton univers d'intervention est trés vaste
Cela démontre l'importance de tes centres d'intérêts mais peu déstabiliser un lecteur simplement curieux
D'où sans doute des visiteurs experts... et sans doute critiques
Reste toi même me disait un de mes maîtres
c'est la meilleure observation que je puisse faire.

Bises
D…