Laura Garcia Vitoria

Territorios del conocimiento/Territoires de la connaissance Sociedad del conocimiento/Société de la connaissance : les regards sur l'identité personnelle et professionnelle dans la société de la connaissance

11/07/2008

De la Maison Blanche au Fonds Monétaire

Un de nos collaborateurs est actuellement aux Etats-Unis: une occasion d’évoquer l’oncle Sam.

A propos de Goldman Sachs
Nos amis français ont-ils suivi la campagne du nouveau Président des States en même temps que le déroulement de la crise financière? C’est lui - et non son challenger – qui est le candidat de Wall Street et qui a béneficié du soutien d’une banque d’affaires comme Goldman Sachs… L’histoire, décidement, n’est pas finie! Tout commence même sous nos yeux, une nouvelle histoire d’amour entre capitaux privés et public, une nouvelle forme d’organisation économique qui est en gestation…

A propos du FMI
Pour ceux qui est des français qui s’installent aux Etats-Unis, il vaut mieux là aussi lire entre les lignes. Le président du Fonds Monetaire, Strauss-Kahn, il est vraiment inénarrable. Ne le voilà-t-il pas à rendre public dans le Wall Street Journal sa décistion d’être fidèle à sa femme – vaut mieux tard que jamais – pour ne pas perdre son poste: «Je m’engage DESORMAIS (avant, ce n’était pas donc la même chose) à adhérer aux normes élévées de comportement attendus de celui qui occupe cette fonction».
Anne, ma sœur Anne sainte Claire, vous avez compris, c’est un CDD: un engagement à durée déterminée par le maintien au poste du président du FMI!
En español

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Envoyé par un ami:

Obama, le retour de la politique ?

4 novembre 2008. La révolution s’est donc “enfin” produite! Cela étant, il ne faut pas s’y tromper. La révolution s’est faite aux Etats-Unis, pas chez nous, ni ailleurs.
Les commentateurs ont donc raison de souligner le retour du “Rêve américain”. L’occasion de se rappeler que ce rêve-là est une super machine à développer et à entretenir le capitalisme et, donc, les inégalités sociales.
Pour s’en convaincre, il suffit de lire - ou de relire - les pages 104 et 105 (de la version française) du bouquin de Schumpeter “Capitalisme, socialisme et démocratie” (Paris, Payot, 1990). Cela permettrait de ne pas oublier le fait que cette élection est celle qui a coûté le plus cher et qu’à plus de 1,5 milliards de dollars, la politique, là-bas, est devenue un vrai business… et qu’à ce business- là, Obama a su se montrer - et de loin - le meilleur.

C’est pourquoi, je suis certain que les quelques jours à venir vont être passionnants. Avec la nomination de son cabinet, on va avoir une idée plus précises du cap qu’il va prendre et des moyens qu’il va se donner pour tenter d’y parvenir. Alors, on verra mieux s’il va s’agir de business - Bush bis - ou de politique et du business qui va avec ?

Non que je mette en cause la bonne foi du candidat, mais bien le poids de la logique économique (du capitalisme ?) moderne actuelle et des faibles marges de manoeuvre qu’elle laisse à tous ceux qui rêvent de faire le monde réellement meilleur. Celui-là même auquel, par nécessité, le plus grand nombre aspire de plus en plus.
Le candidat Obama a raconté une belle histoire. Et, à juste titre, il a convaincu. Voyons maintenant l’histoire qu’il va écrire. Souhaitons qu’elle soit à la hauteur des espoirs que son élection a soulevés.
Car là (en deux mots, s’il vous plaît), il va s’agir de lever beaucoup plus qu’1,5 milliard de dollars! Espérons qu’il y parvienne. Patrick dit Snoopy