Bonjour tristesse (bis)
Je sais ce qu’il pense, je sais ce qu’il voit.
Il se dit que je superpose sel et poivre, que je pense ou peut-être médite, il ne sait trop à vrai dire. Comment d’ailleurs faire la différence entre mélancolie et pensée triste, entre songe et langueur : je ne le sais moi-même. « Nous sommes tous coupables ! » disait pourtant notre curé dans son prêche, « coupables de ne pas assez exprimer notre bonheur, de ne pas assez - sans cesse - le faire savoir à autrui ».
Sa mission doit s’avérer dès lors impossible, je le ressens profondément : sourire devant la tristesse lui apparaîtra clairement peu acceptable. Pourtant endosser cette même tristesse lui semblera honteux, comme si quelque part il abdiquait et renonçait à l’essentiel.
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