La création d’un réseau dédié à la société de la connaissance:
la longue marche vers une économie cognitive (1)
En espanol
L’évolution de la relation entre société et savoir ne se matérialise pas tant aujourd’hui par l’accélération de la vitesse de production de l’information, de son analyse et de sa transmission que par, d’une manière beaucoup plus générale, l’importance croissante de la connaissance dans l’ensemble de nos activités économiques, sociales et culturelles.
Il nous faut donc revoir nos paradigmes certes, mais aussi tenir compte de l’évolution de la quasi-totalité des disciplines et des catégorisations mêmes de nos connaissances. Et c’est bien là que le bas blesse…
L’ampleur d’une telle mutation cognitive déstabilise en effet en premier lieu tous ceux qui avaient fait commerce de leur savoir : voilà en effet qu’il leur est dit qu’il convient de revoir de fond en comble les modalités de leur acquisition et de leur transmission…
Mais ce n’est pas là présentement notre sujet.
Elle gêne de même les vieux rhétoriciens (la vieillesse n’est évidemment point ici une question d’âge…) lorsque s’imposent les universités d’excellence, les activités hautement compétitives et une société destinée à être essentiellement basée sur les compétences.
Haro donc sur les fractures cognitives (qui, elles, existent bel et bien…) en lieu et place des fractures numériques qui fournissaient un exercice facile aux intervenants de colloques en mal de sujets !
Mais c’est sur un autre point qu’il nous faut aujourd’hui être particulièrement vigilants : après avoir montré un réel étonnement devant les travaux consacrés ces dernières années à l’économie « basée sur la connaissance » - selon l’expression pragmatique à souhait de nos amis anglais -, voilà que certains consultants s’en sont fait un créneau d’activité au travers de vieilles outres usées, par exemple l’organisation de manifestations sur ce sujet…
Laissons leur le ridicule même de la posture: c’est bien en vain que l’on chercherait évidemment dans leurs travaux un écho de ce genre de préoccupation ou d’ailleurs … des travaux tout court !
Ce qui est bien plus grave, c’est qu’ils n’entendent nullement au travers de ce genre d’événement être tant soit peu pédagogues - tant il est vrai qu’une mutation de cette ampleur fait appel à une vraie complexité conceptuelle - ou encore éviter de créer de graves errements dans la pensée ou l’action de certains acteurs territoriaux notamment.
Si c’est là naturellement le cadet de leurs soucis, on peut facilement imaginer les dégâts ainsi causés dans la lecture de l’avenir qui leur est proposée.
Il nous faut donc être particulièrement attentifs à ne pas cautionner ce genre d’attitude parfaitement irresponsable : il s’agit là d’un débat important à lancer et nous entendons y participer pleinement au travers de la création d’un réseau d’acteurs se donnant pour objet l’analyse rigoureuse de l’économie du savoir en genèse sous nos yeux.
Bienvenue à tous dans cette nouvelle aventure... !
Il nous faut donc revoir nos paradigmes certes, mais aussi tenir compte de l’évolution de la quasi-totalité des disciplines et des catégorisations mêmes de nos connaissances. Et c’est bien là que le bas blesse…
L’ampleur d’une telle mutation cognitive déstabilise en effet en premier lieu tous ceux qui avaient fait commerce de leur savoir : voilà en effet qu’il leur est dit qu’il convient de revoir de fond en comble les modalités de leur acquisition et de leur transmission…
Mais ce n’est pas là présentement notre sujet.
Elle gêne de même les vieux rhétoriciens (la vieillesse n’est évidemment point ici une question d’âge…) lorsque s’imposent les universités d’excellence, les activités hautement compétitives et une société destinée à être essentiellement basée sur les compétences.
Haro donc sur les fractures cognitives (qui, elles, existent bel et bien…) en lieu et place des fractures numériques qui fournissaient un exercice facile aux intervenants de colloques en mal de sujets !
Mais c’est sur un autre point qu’il nous faut aujourd’hui être particulièrement vigilants : après avoir montré un réel étonnement devant les travaux consacrés ces dernières années à l’économie « basée sur la connaissance » - selon l’expression pragmatique à souhait de nos amis anglais -, voilà que certains consultants s’en sont fait un créneau d’activité au travers de vieilles outres usées, par exemple l’organisation de manifestations sur ce sujet…
Laissons leur le ridicule même de la posture: c’est bien en vain que l’on chercherait évidemment dans leurs travaux un écho de ce genre de préoccupation ou d’ailleurs … des travaux tout court !
Ce qui est bien plus grave, c’est qu’ils n’entendent nullement au travers de ce genre d’événement être tant soit peu pédagogues - tant il est vrai qu’une mutation de cette ampleur fait appel à une vraie complexité conceptuelle - ou encore éviter de créer de graves errements dans la pensée ou l’action de certains acteurs territoriaux notamment.
Si c’est là naturellement le cadet de leurs soucis, on peut facilement imaginer les dégâts ainsi causés dans la lecture de l’avenir qui leur est proposée.
Il nous faut donc être particulièrement attentifs à ne pas cautionner ce genre d’attitude parfaitement irresponsable : il s’agit là d’un débat important à lancer et nous entendons y participer pleinement au travers de la création d’un réseau d’acteurs se donnant pour objet l’analyse rigoureuse de l’économie du savoir en genèse sous nos yeux.
Bienvenue à tous dans cette nouvelle aventure... !
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