Du design de MON existence et de l’art du storytelling
«Moi je !» titre le Figaro comme vrai cri de guerre d’une époque au travers de l’un de ses articles le 24 juillet 2010. «JE est une marque!» s’empresse d’ajouter la journaliste Valérie Hénau qui synthétise ainsi son propos : «Désormais, on adopte les techniques marketing des lessiviers pour être un VRP de SA propre personne, on soigne SA bonne e-réputation, histoire de faire fructifier SON capital social, et on affirme haut et fort SON existence, forcément singulière et charismatique».
Le développement de MA marque personnelle - pardon, MON «personal branding», cela commence mal - se fait ainsi au titre de l’un des vecteurs majeurs de notre culture contemporaine, la culture d’une autopromotion qui n’a pas à se justifier - on se reportera au blog de Fadhila Brahimi…-. Sous l’impulsion de «penseurs» d’un nouveau genre - ils se pensent d’abord eux-mêmes, au fond c’est déjà mieux que d’autres -, et ce à l’instar d’un William Arruda ou d’un Peter Montoya partout cités, nous démultiplions nos présences sur You Tube ou Dailymotion - ne me dites pas que vous n’y figurez pas ! -, nous nous référençons pour mieux trouver notre «base line» puisqu’il paraît qu’il faut «se vivre comme une marque vivante». Moi aussi je suis sur Tech Toc TV - comment exister sans s’y montrer ?
Les «personal branders» exigent de moi l’art du «pitch» et donc d’une présentation rapide de MA personne, cela tombe bien : les espagnoles savent être plus brefs et plus métaphoriques que d’autres, nos techniques de «storytelling» nous intègrent d’office dans tous les Think Tank - tant nous savons raconter NOS vies puisque nous le valons bien…-. Rendons nous donc visibles pour être mieux «googlisées» dans notre identité numérique, mais gare à une fin trop rapide du récit pour ceux qui n’ont jamais œuvré pour autrui et par trop privilégié surtout le discours sur l’action !
Le développement de MA marque personnelle - pardon, MON «personal branding», cela commence mal - se fait ainsi au titre de l’un des vecteurs majeurs de notre culture contemporaine, la culture d’une autopromotion qui n’a pas à se justifier - on se reportera au blog de Fadhila Brahimi…-. Sous l’impulsion de «penseurs» d’un nouveau genre - ils se pensent d’abord eux-mêmes, au fond c’est déjà mieux que d’autres -, et ce à l’instar d’un William Arruda ou d’un Peter Montoya partout cités, nous démultiplions nos présences sur You Tube ou Dailymotion - ne me dites pas que vous n’y figurez pas ! -, nous nous référençons pour mieux trouver notre «base line» puisqu’il paraît qu’il faut «se vivre comme une marque vivante». Moi aussi je suis sur Tech Toc TV - comment exister sans s’y montrer ?
Les «personal branders» exigent de moi l’art du «pitch» et donc d’une présentation rapide de MA personne, cela tombe bien : les espagnoles savent être plus brefs et plus métaphoriques que d’autres, nos techniques de «storytelling» nous intègrent d’office dans tous les Think Tank - tant nous savons raconter NOS vies puisque nous le valons bien…-. Rendons nous donc visibles pour être mieux «googlisées» dans notre identité numérique, mais gare à une fin trop rapide du récit pour ceux qui n’ont jamais œuvré pour autrui et par trop privilégié surtout le discours sur l’action !
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