L’ascension de l’IA européenne
L’étude The
State of European Tech 2016 montre que la montée en puissance de projets «deep
tech», l’ouverture de nouveaux hubs et l’intérêt croissant d’investisseurs pour
les startups technologiques européennes, explique le dynamisme du marché
européen. En effet, les entreprises de la deep tech ont attiré 2,3 milliards de
dollars d’investissements depuis 2015, par ailleurs, depuis 2014, près de 1000
start-ups ont été créées dans la deep tech en Europe, contre 1 252 aux
États-Unis et Paris commence à faire l’ombrage à Londres et Berlin, en ce qui
concerne le nombre d’opérations financées par le capital-risque et le volume de
transactions dans le secteur. Le succès et l’ambition internationale d’acteurs
locaux (BlaBlaCar, Criteo…) et l’ouverture de formations alternatives (42 de
Xavier Niel…) à l’attention de talents techniques y contribuent, l’Europe compte 4,7 millions de développeurs contre
4,1 millions aux États-Unis. Paris est l’une des capitales européennes qui
comptent le plus grand nombre de ces profils très recherchés par le marché. Cette
nouvelle vague de technologies de pointe (Deep Tech) a un énorme potentiel
économique pour la France et Paris, se targue de compter dans ses rangs des
entrepreneurs et des scientifiques de renommée mondiale. Deux signes majeurs
annoncent la capitale française comme le creuset des grands leaders qui
révolutionneront le secteur des High-tech dans les dix ans qui viennent. Ce
n’est pas par hasard si Facebook a choisi Paris pour implanter son laboratoire
de recherche dédié à l’intelligence artificielle, les travaux sont pilotés par
le chercheur parisien Yann LeCun.
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