Les robots-taxi d’aujourd’hui sur Paris
Anne Hidalgo, a annoncé que des
taxis survolant la Seine seraient testés bientôt, tandis que Tom Enders, le PDG
d'Airbus, il compte faire voler un prototype d'ici à la fin de l'année. Les
petits engins volants intéressent aussi les entreprises high-tech, qui
cherchent à se diversifier dans les transports. Preuve que le secteur semble
décoller, la Nasa a organisé trois séminaires au cours de l'année 2016 pour
rassembler les différents acteurs travaillant sur le sujet, qu'il s'agisse des
autorités de l'air américaines et européennes ou de la vingtaine de start-up
travaillant sur le sujet.
La majorité des prototypes ressembla
à un croisement entre un hélicoptère et un avion. Si vous voulez construire une
voiture volante, vous obtenez un mauvais avion et une mauvaise voiture. C'est
l'une des raisons expliquant que, jusqu'à présent, très peu de tentatives ont
réussi, et que celles qui ont abouti s'accompagnaient de mauvaises performances
1917. Le premier prototype,
baptisé Autoplane, est construit pas l'Américain Glenn Curtiss. En 1949.
Moulton Taylor invente l'Aerocar, une voiture convertible en avion en 5 minutes.
En 1966. Paul Moller crée une soucoupe
volante, la XM2, avec un siège protégé par une bulle de plastique.
Cormoran, est un taxi volant mis au point par Urban Aeronautics, totalement
autonome, il vole sans pilote et peut transporter une charge de mille kilos,
dans un périmètre de 690 km. En janvier 2016, il a effectué son vol
d’inauguration. D’abord pensé à des fins militaires pour extraire en toute
sécurité des soldats du champ de bataille ou atteindre des zones difficiles,
l’aéronef cache d’autres surprises. Dans le civil, il pourrait jouer le rôle de
taxi volant, et traverser les centres urbains.
Airbus prévoit de présenter publiquement sa
première voiture volante Vahana à
horizon 2020. Mais ses ambitions sont de créer une flotte de taxis automatisés
pour faire voyager les citadins sur des trajets aussi accessibles qu’en taxi et
plus rapides. L’ambition serait à terme de pouvoir commander son taxi volant
sur son smartphone. Google se lance dans le secteur avec Zee.aero. Uber, est également
intéressé, suivi par l’entreprise polonaise Aeromobil. Enfin la start-up Sea
Bubble développe des hydroptères, des bateaux-taxis capables de décoller et
transporter des passagers.
Sea Bubble, un petit taxi électrique volant sur l'eau propose une
alternative écologique à la voiture en développant le trafic sur la Seine. Il
s'agit d'un petit bateau, monté sur des
"foils", sortes d’ailes inclinées à 45 degrés plongeant dans l’eau, un
dispositif qui permet à l’engin de s'élever au-dessus de l'eau. Le bateau ne
génère pas de vagues pouvant abîmer les berges et il n'y a pas de risque de mal
de mer pour les passagers. Pour recharger Sea Bubble, des hydroliennes seront
placées sous les stations d'amarrage et c'est le courant de la Seine qui
fournira l'électricité nécessaire aux taxis qui viendront s'y recharger.
Chaque véhicule est équipé d'un
moteur électrique qui entraînera deux hélices. L'autonomie est de près de 100
km, pour une vitesse qui ne pourra dépasser les 18 km/h, la vitesse maximale
autorisée sur la Seine. Un pilote pourra
transporter jusqu'à quatre passagers. Mais l'objectif est de le rendre à terme
complètement automatique et autonome. Les premières Sea Bubble avec chauffeur
seront installées au pied de l'Assemblée nationale au printemps 2017. L'objectif
est de proposer des courses à moins de 10 euros dans Paris grâce à une
application mobile comme il en existe pour les VTC aujourd'hui.
Ces taxis volants autonomes
pourraient régler de problèmes de mobilité. Cependant, Comment assurer la
sécurité de ces voitures et de leurs passagers? Quels sont les risques
d’accidents? Comment réduire le bruit et la pollution de ces moteurs en ville? …
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