1.
Trois entités novatrices,
2.
Trois projets initiateurs,
3.
Trois regards évolutifs.
Du
Réseau «Territoires de Demain» pour un monde de demain
Elle
est un réseau d’enseignants, de chercheurs et d’acteurs territoriaux né à la
suite de l’Appel de Venise lancé au Musée Correr au printemps 1996. L’ONG «Art
Éducation Nouvelles Technologies» est lancée à la demande du Ministère de
l’Éducation français sous forme de consortium pour une économie territoriale de
la connaissance. Elle a donné naissance, aux côtés du Réseau européen des
Villes Numériques, à la Fondation des Territoires de Demain.
Devenue
une organisation non gouvernementale, ce réseau est présent dans plusieurs pays
européens, elle est présente dans une vingtaine de pays européens, mais
également en Asie, Moyen orient, Afrique et Amérique), aux côtés d’entités telles
que le Réseau européen des Villes Numériques, l’Observatoire européen des
Espaces Multimédia ou encore notre Club d’Analyses Prospectives.
A
l’heure de la genèse d’une Knowledge Society, c’est toute une épistémè
qu’ARENOTECH propose de réécrire, c’est une plate-forme de savoirs et de
références qu’elle constitue à l’échelle internationale. Dans le domaine de
l’élaboration de systèmes de savoirs, de leur gestion et de leur transmission,
les processus d’innovation et les transferts de compétences retiennent ainsi
toute son attention, au travers de la création notamment d’environnements
régionaux d’apprentissage.
ARENOTECH
a à son actif des nombreux colloques et séminaires dans le domaine des
mutations culturelles et éducatives contemporaines. Le réseau qu’elle constitue
poursuit l’ambition de fournir une réelle visibilité à tous les acteurs des
mutations contemporaines.
Elle
a dirigé du côté français le projet européen: MOSAIC (Trans-European
Telecommunications Networks - INFSO) et Weest (Direction Éducation Culture de
la Commission Européenne)
2. Réseau des
Villes Numériques
Elle
est née dans l’amphithéâtre de «Sources d’Europe» à La Défense en 1997. Grâce
aux multiples activités de structures telles que ARENOTECH, le Club d’Analyses
Prospectives (nés en 1995) ou de l’Observatoire des Espaces Multimédia (né le 7
mai 2001), ce sont des équipes de l’Association (devenue «Réseau européen des
Villes Numériques» le 29 mai 2001) a été accompagné par bien des collègues
d’institutions françaises et étrangères -de la Cité des Sciences (avec
notamment son événement fondateur du Mois des Villes Numériques de février 1998
à la Commission Européenne -.
Plusieurs
événements illustrent les principales étapes de cette histoire, tels que les
premiers Etats Généraux des Collectivités Publiques Numériques organisées le 18
mars 1999 par l’Association des Villes Numériques et placés sous le haut
patronage de Monsieur Jacques Chirac et sous la présidence de Monsieur Laurent
Fabius à l’Assemblée nationale - suivies de la remise des «Rubans Numériques»
en étroite collaboration avec Dexia - et qui se déclinèrent par la suite en de
multiples événements.
Ce
fut le rythme de ces rencontres et échanges qui caractérisèrent ce moment avec
près d’un événement par semaine… Notre objectif est donc aujourd’hui non pas
d’intégrer tous les documents y référant et encore moins le compte-rendu de
l’ensemble des rencontres organisées, mais de restituer au travers d’un choix
que l’on imagine difficile un moment de notre passé qui justifie des affirmations
d’aujourd’hui basés sur des choix expliquant nombre de réalisations, de succès,
mais aussi bien évidemment d’échecs. L’équipe des Villes Numériques se vit
décerner en 2002 le Label «Paris Europe».
Ainsi,
si aujourd’hui on évoque les futurs quartiers numériques français, c’est en
fonction bien souvent - sans qu’au demeurant les différents acteurs le sachent
et s’en rendent compte -comme héritiers de cette histoire! Si les startups
locales et les écosystèmes dont ils issus, mais également qu’ils ont contribué
à créer, donnent naissance à de nouvelles cartographies territoriales de
l’innovation et des compétences, c’est souvent aussi grâce à des actions basées
sur des convictions qui se sont forgées à cette époque.
Le
RVN a développé nouveaux projets dont les plus importants concernent :
1.
la réalisation de télévisions locales ou encore
les vidéo-blogs territoriaux
2.
l’élaboration de nouveaux espaces de
consultation interactive des habitants
3.
la collaboration entre polarités de compétences
et réseaux d’excellence
4.
les baromètres d’opinion dynamiques
5.
les outils d’administration interne des entités
territoriales
6.
les fils RSS au service des décideurs locaux et
des habitants
7.
la participation de tous les acteurs locaux aux
choix et au développement des projets territoriaux.
Certains
s’appuient largement sur les travaux de jeunes entreprises innovantes, d’autres
sur des comités régionaux d’experts pour permettre aux collectivités locales de
permettre à leurs entreprises développer
des stratégies de mutualisation de marchés et de réponses communes à des appels
d’offres, et ceci notamment à l’échelle internationale :
• un
groupe d’experts latino-américains répondant aux besoins de la coopération
décentralisée entre entités territoriales et économiques d’Europe et d’Amérique
latine
• un
groupe d’experts œuvrant pour la collaboration économique entre collectivités
françaises et chinoises.
De
même en est-il pour d’autres pays asiatiques (Inde), les régions
euro-méditerranéennes (Maroc Tunisie, Egypte), les collectivités innovantes
africaines (Cameroun, Sénégal, Mali) et naturellement les nouveaux pays
entrants dans l’Union européenne (Roumanie).
Cette
ONG internationale a un caractère
philanthropique, scientifique et éducatif et vise à la promotion et la
diffusion de l’intérêt générale.
Elle
est un réseau international qui:
1.
réunit des institutions publiques, des
organisations civiles et de petites entreprises émergentes à l’échelle
internationale,
2.
développe des nouvelles pratiques et échanges dans le domaine de l’innovation sur
plusieurs continents,
3.
promeut des écosystèmes thématiques et
géographiques,
4.
crée de
nouveaux espaces d’innovation et des modèles de mise en relation inédites,
5.
multiplie des démarches immersives et des
“expéditions de savoirs”.
L’association
de préfiguration de la Fondation des Territoires de Demain a pour ambition de
devenir un réseau international de bénévoles reconnue d’utilité publique. Ses
Fondateurs, bénévoles depuis sa création, ont réussie à créer un réseau
international d’excellence au service du territoire.
Elle
est Issue d’initiatives associatives et de projets européens lancés dès 1995,
elle réunit des milliers d’acteurs de l’innovation dans le monde entier dans le
but de déployer des technologies de la connaissance et contribuer à la création
d’espaces dédiés à l’innovation de rupture et au développement de territoires
intelligents.
Le
respect de la parité, de la diversité humaine, du plurilinguisme et des
impératifs du développement durable sont au cœur de la réflexion et de l’action
de la Fondation. Elle labellise comme «Territoire de Demain» les collectivités
et les nouveaux espaces d’innovation engagées dans la création de nouveaux
rapports à toutes les formes de savoirs qui les définissent dans leur identité,
leurs projets présents et la co-construction de leurs horizons futurs.
Après
la création du Living Lab des Territoires de Demain en 2008, la fondation a
créé des réseaux d’innovation ouverte et notamment: le Living Lab des
Territoires de Demain lui-même permis le développement d’autres Living Labs et
espaces de l’innovation en Europe, Afrique, Amérique Latine, les Caraïbes,
l’Océanie et la Chine, Inde… et ;
1.
En 2009 la Communauté internationale
d’Innovation et de Connaissances à l’Institut Français de Budapest,
2.
En 2010 le Réseau européen et international des
nouveaux emplois et des nouvelles formations au Ministère des affaires
Étrangères et Européennes à Paris,
3.
En 2011 le Réseau français des Living Labs et
espaces de l’innovation (ReLaI) au Conseil Économique et Social et
Environnemental à Paris,
4.
En 2012 le Réseau des Living Labs et espaces de
l’innovation d’Amérique latine et des Caraïbes à Numérica (Montbéliard),
5.
En 2013 le consortium des affaires et de
l’innovation,
6.
En 2015 –
2016 – 2017 une plateforme d’innovation,
7.
En 2017 (en construction collective): un système
d’information de Laboratoires vivants d’innovation en matière de santé
(SILAVIS) avec Medellín et Barcelone.
8.
En 2017 une revue scientifique :
(http://www.territories-of-tomorrow.org/actualites/revue-territoires-de-demain-2019/)
La
Fondation développe les synergies et le partage d’expériences entre les
différents réseaux d’innovation déjà existants et ainsi démultiplie leur
capacité d’action et leur rayonnement à l’échelle européenne et internationale.
En effet, l’une des premières actions de la Fondation des Territoires de Demain
a été la création de réseaux thématiques et géographiques. Une mobilisation qui
réunit des acteurs dans des institutions publiques, des organisations civiles
et de petites entreprises émergentes. Ensemble découvrent l’opportunité de
gagner des marchés, des possibilités de transfert technologique, des
collaborations et des synergies dans plusieurs domaines..
Trois projets
européens
1.
MOSAIC,
(Museums over States and Virtual Culture), programme TEN TELECOM
«Trans-European Telecommunications Networks», DG société de information.
2.
WEEST,
(Women’s education and employment in science and technologies), programme
«Lifelong Learning», DG Education et Culture.
3.
PROINTERNET
MOSAIC
Le
projet européen MOSAIC (Museums over States and Virtual Culture) qui s’est
déroulé dans le cadre du programme TEN TELECOM en 1997/1998 a tracé un véritable
état des lieux - le premier probablement en ce domaine - en vue de la
constitution future dans les années à venir d’un réseau européen de musées
virtuels. Ce fut pour ARENOTECH l’occasion de développer son analyse sur les
technologies de l’intellect dans les futures villes de la connaissance. C’est
très largement à partir des préconisations qui en sont directement issues que
se sont dès lors engagées recherches technologiques et réalisations de terrain
tant en Europe qu’ailleurs dans le monde. Outre le travail de veille qui a été
engagé à cette occasion et qu’ARENOTECH a poursuivi par la suite à travers ses
séminaires européens (Abbaye de Fontevraud), cette étude de faisabilité
qu’était en fait MOSAIC entendait avant tout tracer un vaste panorama prospectif
illustrant les grands axes des propositions et analyses du Consortium. La
réflexion française, accompagnée par un important travail de dissémination à
travers l’Europe, portait quant à elle pour l’essentiel sur le rapport futur du
patrimoine virtuel au territoire. Le projet fut aussi l’occasion de souligner
qu’il n’était pas question de limiter la muséologie virtuelle au cadre d’un
écran informatique, indiquant ainsi combien la réalité augmentée avait vocation
à apporter une contribution pour le moins conséquente sur le terrain même des
espaces patrimoniaux.
Un
autre enjeu majeur pour les partenaires du projet était de réfléchir sur la
définition de ce que ne manqueront pas d’être à l’avenir de véritables centres
– pilotes qui auront pour objet la divulgation à l’échelle internationale du
patrimoine culturel. La constitution de tels espaces numériques - sur le modèle
par exemple du centre créé par le consortium dans la capitale italienne - se
base sur la présence notamment de salles immersives, mais surtout sur une
infrastructure permettant de participer à distance à des travaux de laboratoire
ou à des conférences.
La
raison d’être de tels lieux - de véritables espaces multimédia constitués pour
mettre à disposition contenus culturels et patrimoniaux - est de contribuer
aussi et surtout à créer des opportunités de travail dans de nouveaux métiers
et en tout cas de se faire les promoteurs d’une culture basée sur un accès aux
plus récentes réalisations en la matière. Les contributions d’ARENOTECH au
projet ont notamment montré comment l’attractivité territoriale des années à
venir serait la résultante commune de la gestion de son identité et de sa
volonté de développer l’innovation technologique dans l’ensemble de ses savoirs
faire.
Les
réflexions de prospective territoriale, singulièrement en ce qui concerne les
usages futurs en termes culturels et patrimoniaux des réseaux à haut débit
d’une part et des terminaux mobiles de l’autre, ont abouti, à la fin du projet,
à la création par ARENOTECH du Club d’Analyses Prospectives qui rassemble
régulièrement chercheurs et acteurs territoriaux notamment autour d’enjeux
culturels et sociétaux.
WEEST
Il est un projet communautaire financé dans le
cadre du programme CONNECT (2000/2002) DG Culture. Le produit final a été un
site WEB, qui est un instrument de référence pour l’égalité des chances dans
les domaines scientifiques, techniques et technologiques, en particulier pour
orienter les filles dans leurs choix de formation et d’orientation
professionnelle. Le site a pour but de diffuser une nouvelle image de la
science montrant la participation des femmes au développement scientifique dans
le passé et aujourd’hui.
Il a
pour objectif également de promouvoir des actions positives, des activités
exemplaires, des informations utiles pour favoriser l’accès des filles à des
secteurs qui sont restés essentiellement masculins. Il est enfin une «
plateforme » de discussion entre les jeunes et des femmes scientifiques, entre
les professionnels qui travaillent à différents niveaux pour cette cause.
Nous
avons décidé dans le cadre de ce projet d’interviewer des femmes qui ont
entrepris une carrière dans les domaines scientifiques, techniques ou
technologiques. A partir de ces interviews, des « portraits » de femmes sont
tracés et publiés sur le site de WEEST.
Des
études et des statistiques provenant de l’Europe entière démontrent que, bien
qu’aujourd’hui, le niveau d’éducation atteint par les femmes soit plus élevé,
dans tous les cas leur rayon d’action reste confiné dans certains milieux, qui
ne sont pas ceux scientifiques, Nombreuses sont les difficultés pour entrer
dans le monde du travail même si la femme possède des capacités techniques.
Le
respect des genres est un « must » pour une société qui vient juste de rentrer
dans le troisième millénaire, autant sur le plan de l’éducation que sur celui
de l’emploi. Ces thèmes acquièrent une importance particulière dans les
secteurs scientifiques et technologiques qui sont traditionnellement beaucoup
moins équilibrés pour ce qui concerne l’égalité des chances.
Les
technologies de l’information et de la communication offrent un grand potentiel
pour la promotion d’un système éducatif européen respectueux des genres.
Le
projet WEEST a favorisé la participation des femmes à la recherche scientifique
et aux activités de transfert technologique à travers une utilisation intensive
des ICT, en établissant un lien entre le monde de l’éducation et celui du
travail.
De
cette façon, le projet a contribué à l’échange d’expériences significatives sur
l’égalité des chances dans le cadre de l’éducation scientifique et dans celui
des carrières scientifiques.
À
travers le WEB, le projet a réalisé une exposition on line sur le rôle des
femmes dans l’histoire de la recherche scientifique et un point de référence pour
les enseignants.
Il a permis également de réaliser l’échange
d’expériences pilotes destinées à favoriser l’accès des femmes au secteur
scientifique, fournissant ainsi des instruments pour l’orientation
professionnelle dans le domaine des carrières scientifiques et technologiques.
Les
résultats du projet peuvent se résumer en:
• Accroître la sensibilité en milieu
scolaire par rapport au rôle que l’éducation peut représenter pour la prise de
conscience des différences de genre;
• Développer des modèles d’éducation
qui prennent en considération la différence de genre dans les styles d’études
selon les lignes des études pédagogiques les plus modernes;
• Donner aux femmes des instruments
qui peuvent les aider à trouver du travail ou des occasions de formation
professionnelle dans des domaines scientifiques traditionnellement destinés aux
hommes;
• Diffuser une nouvelle image de la
science, en montrant son côté « féminin », à travers une exposition sur le rôle
joué par les femmes dans le cadre de l’histoire de la recherche scientifique et
en mettant en contact les jeunes avec des femmes savants et des expert(e)s.
Le
projet a donné naissance à un network entre les écoles, les agences de
formation, science centres, pouvoirs locaux, associations/fondations/organisations
qui travaillent dans le secteur de l’éducation et de l’orientation
professionnelle en utilisant les nouvelles Technologies de l’Information et de
la Communication et les méthodologies didactiques innovatrices.
Le
projet WEEST a été ainsi dès 2000 particulièrement novateur en matière de
nouvelles formations et de nouveaux emplois et se trouvait être la référence
pour le projet de ProInterNet initié en 2010.
PROINTERNET
Les nouveaux métiers de Demain
Projet
européen de l’association de préfiguration de Fondation des Territoires de
Demain, programme Lifelong Learning, DG Education and Culture dont elle a été
le responsable de la dissémination.
Il a
été un projet du programme Leonardo da Vinci de la Commission Européenne
(2010/2012) qui s’est donné de créer un réseau d’acteurs dans le domaine des
métiers et des formations dédiées à Internet. Les difficultés, en effet, sont
nombreuses: le recrutement, la qualification, la perception du marché du
travail, l’adéquation d’une éducation traditionnelle face à des formes
complètement nouvelles de pensée en matière technologique et de transmission du
savoir.
La
stratégie en la matière fut construite et présentée à l’occasion du séminaire
organisé à l’Unesco le 11 mars et à celle qui s’est tenue au Ministère des Affaires
européennes et internationales français le 11 juin 2010 par exemple et en
liaison avec les représentants de l’OCDE, le Comité des Régions et la
Commission Européenne. La dissémination de laquelle la Fondation des
Territoires de demain était responsable s’est poursuivie avec notamment la
présentation du projet et du Réseau au Parlement européen de Bruxelles le 30
septembre (à la suite notamment de celle qui a été faite au Parlement à
Strasbourg le 8 juillet 2010).
Le travail ainsi réalisé par la fondation
Territoires de Demain est à l’origine de nombreuses initiatives en France, en
premier lieu, en Europe, Afrique,
Amérique latine….
Les nouvelles
formes de penser :
Aller
du connu vers l’inconnu illustre une démarche d’apprentissage et d’aventure.
Comme à l’aventure, il est évident, dans ce cas qu’il y aura autant de
stratégies qu’il y aura d’individus et de contextes. Certains vont se plier à
ce qui est nécessaire ou possible et s’y préparer alors que d’autres vont
partir à la recherche de ce qui leur conviendra le mieux et feront courber le
possible à leurs contraintes ou exigences. Chacun développe ses propres
stratégies selon le sujet, ses objectifs, ses conditions matérielles ou
temporelles, son contexte…
Le «fait-le vous-même» démontre que collectivement nous sommes
capables de nous enseigner nous-même : apprenants, élus, acteurs territoriaux,
enseignants et chercheurs, nous sommes tous apprenants. De nos jours, les entreprises et même les écoles
et universités commencent à intégrer activement le co-enseignement dans leurs
pratiques.
Trois regards:
1.
Le Q.I (quotient intellectuel) d'Alfred Binet et
Simon, inventé au début du XXème siècle et d'autre part le Qi asiatique
(prononcer tchi pour le chinois ou ki en version japonaise), ce souffle vital
qui est présent partout.
Le Q.I. Il est le rapport entre l'âge mental résultat d'un
test psychométrique. Le concept d'intelligence est alors réduit aux productions
mesurables du cerveau. Cette construction du monde consacre la séparation du
corps et de l'esprit Le.
2.
Dans la perspective asiatique l'énergie circule
par le corps et par l'esprit, la circulation de l'énergie opère via des lignes
d’énergie qui traversent le corps avec pour centre le Dantian. Par des
pratiques et des exercices réguliers alliant respiration et mouvement, la
circulation du Qi favorise un niveau d'énergie et de santé.
3.
Aujourd'hui une autre façon de penser le monde
qui, par besoin de renouvellement et d'innovation, cherche moins de dichotomie
et plus la recherche. Avec le Q.E quotient émotionnel on est soit face à une
recherche du Q.I et du Qi face à la possibilité d'intégrer plus de sensibilité
et sens commun dans nos façons d'appréhender le monde et ses territoires.
Le
mot «comprendre» vient du latin «cum» - avec -
et «prehendere» - saisir -. Il ne
s'agit pas de seulement prendre mais de prendre et assembler avec d'autre
chose. Aussi, «comprendre» implique une activité d'intégration de chaque nouvel
élément introduit. À partir de là, l’acteur prend conscience des accords
consensuels, des limites, des flou, des débats et aussi à quel point d’un sujet
on peut décider. Dans cette perspective
chacun a le sentiment de avancer et de faire grandir les autres, de créer des
liens en réciprocité avec les autres. Dans cette perspective, l’empreinte
collective prend le nom de commun. C'est un résultat qui se partage entre tous.
Dans le langage commun, le commun est une indistinction et le dénominateur
commun nous porte à l’union et la redistribution.
La
mise en commun. Les formes contemporaines de coopération et de mise en commun
sont des réseaux ouverts contributifs, ce sont des Communautés de
connaissances. Elles trouvent leur fertilisation dans des jonctions qui sont
d'abord physique dans un café, un espace d’innovation, dans un lab. D'individus
motivés s'assemblent pour imaginer des solutions alternatives et s'organiser
pour agi. Dans ces projets et entreprises agiles des groupes se forment autour
d'un objet commun, souvent un objet à forte valeur sociétale ou autre. C'est
pourquoi les territoires sont la maille la plus prolifique pour Co construire
des communs territoriaux qui intéressent à tous les citoyens. Lorsqu'un
territoire se saisit de son potentiel social, économique, démographique,
historique technique, environnemental et politique, il est en capacité de
générer des nouvelles richesses pour :
Développer des savoirs particuliers à travers d’intelligence collective,
Favoriser les rencontres et réseaux ; Susciter des projets d'innovation ; Créer
des communautés créatrices d’innovation pour s'épanouir ; Accorder une place à
l'erreur et accueillir les initiatives ; Aider à capitaliser et faire connaître
les communs générés ; Créer les infrastructures favorisant la coopération et
des lieux d'échange et de rencontres.
Lorsque
des communs se développent sur un territoire une coopération s'unit. En effet
agir en commun est une méthode qui crée des liens et produit des biens, des
ressources qui à leur tour facilitent l'action en commun. Quand cette relation
est devenue un système, il s’agit d’un territoire apprenant.
Comment les
Territoires de Demain peuvent apporter leur concours ?
Tout
d’abord sur le constat de la situation actuelle :
1.
Aujourd’hui, l’innovation repose d’abord et avant tout sur des processus
territorialisés d’apprentissage et de transmission des connaissances. Le rôle
de la fondation est de faciliter la lecture et la compréhension du système à
destination des acteurs territoriaux et des chercheurs face à la multiplicité
des écosystèmes de l’intelligence et de l’apprenance territoriale.
2.
Actuellement, on assiste à l’émergence d’une forme territorialisée d’innovation
et d’entrepreneuriat social et collaboratif, autour de principes fondateurs
forts tels que l’empowerment. À l’émergence aussi d’une nébuleuse
entrepreneuriale (start-up, scale-up, entreprises de croissance et
d’hyper-croissance, think-tank, acteurs de l’économie collaborative, makers…)
dans la fabrique de la ville avec ses «entrepreneurs volontaires». Dans ce
cadre, la Fondation encourage cette recherche destinée à comprendre les effets
des méthodologies de projet (méthodologies créatives, design thinking...) et
des formes d’usages des lieux (lieux éphémères...) introduits par ces acteurs.
3.
La place de ces espaces agiles dans la fabrique de la ville amène ainsi à
s’interroger sur le rôle de ces lieux ouverts d’innovation dans l’émergence de
nouvelles formes d’actions notamment dans les milieux ruraux. Les recherches de
la Fondation ont porté sur les espaces de créativité de l’innovation sociale,
ouverte et ascendante, tant il est vrai
qu’un tiers-lieu permet de croiser plusieurs dimensions et de générer
des dynamiques nouvelles et des innovations.
Le rôle de la
Fondation
La
Fondation http://www.territories-of-tomorrow.org/fondation/ a accompagné la
création de espaces d’innovation en France et à la internationale en étant un
elle-même ; http://www.territories-of-tomorrow.org
De
1996 à ce jour le développement de lieux
dédiés à l'innovation a permis à la Fondation d’acquérir un véritable
savoir-faire dans ce domaine. Elle offre son expertise aux multiples acteurs
qui souhaitent être aux premiers rangs de ces mutations. Elle décrypte le
langage particulier dans le domaine d’innovation car les problèmes à résoudre
en situation réelle sont complexes, et sollicitent fréquemment de croiser
différents enjeux et champs de connaissances. L’accélération des rythmes
économiques et de la complexité requièrent des savoir-faire relatifs à la
conduite «agile» des projets. Tout ceci tend à passer de l’ère de la formation
à celle de l’apprendre ensemble, de la transmission de contenus de références
et de prescrit à la résolution des problèmes par l’intelligence collective. Il
y a donc l’idée qu’il convient d’apprendre autre chose, et particulièrement de
coopérer de manière transdisciplinaire pour résoudre les problèmes ensemble et
cherche ensemble un autre savoir vivre commun, comme elle fait depuis ses
débuts (http://www.arenotech.org)
http://www.territories-of-tomorrow.org/actualites/le-grand-debat/
L’intelligence : le
principal travail pour évoluer est de
l’exercer
Nous
ne sommes pas préparés à ce qui est un véritable changement de civilisation que
Ray Kurzweil résume ainsi : «Dès les années 2030, nous allons, grâce à
l’hybridation de nos cerveaux avec des nano-composants électroniques, disposer
d’un pouvoir démiurgique» La vitesse d’évolution de l’Intelligence Artificielle
est tellement rapide que nous entrerons peut-être dans la phase de remplacement
de l’Homme par l’IA.
L’augmentation
des capacités humaines, la fabrication d’Intelligences Artificielles, la
création de la vie en éprouvettes et la colonisation du cosmos sont les cinq
premiers objectifs de certains réseaux. La gouvernance et la régulation des
géants du numérique et des technologies NBIC qu’ils sont presque seuls à
maîtriser, sont des enjeux politiques cruciaux. Et il est déjà tard pour
réguler ce Géants du numérique idéologique/technologique dont aucun homme
politique, ni élus, ni responsables territoriaux ne nous en parlent et ils ne
nous informent à ce sujet : manque
un Grand Débat à ce propos.
Deux sociétés
1.
Celle de l’apprentissage collective, innovante
et permanente tout au long de la vie, indispensable de nos jours pour
développer une économie territoriale du savoir valorisant une véritable
inclusion technologique et sociale.
2.
Une autre soucieuse surtout de conserver ses
acquis ou ce qu’elle perçoit comme telle.
La solution? serait développer les
espaces d’innovation sur les territoires créant ainsi un écosystème cognitive
propice à des nouvelles formes de transmission de savoir avec autant de
stratégies qu’il y aura d’individus et de contextes; néanmoins on retrouvera
des constantes fondamentales communes. Dans ce cadre chacun développe ses
propres stratégies selon le sujet, ses objectifs, ses conditions matérielles ou
temporelles, son contexte…
Collectivement ses acteurs sont capables d’apprendre dans un même
objectif. Les acteurs territoriaux, Elus… peuvent ainsi bénéficier des
nouvelles connaissances distribuées par les citoyens. Les Grands entreprises et certains centres de formation commencent à intégrer
activement le co-apprentissage dans leurs pratiques; à chaque milieu de
développer ses stratégies.
Objectifs
L’objectif
est de faciliter une compréhension face à la multiplicité des écosystèmes
d’intelligence apprenante territoriale et à l’apparition des nouvelles formes
territorialisée d’innovation entrepreneuriat, social et collaboratif (Labs,
start-up, scale-up, entreprises de croissance et d’hyper-croissance,
think-tank, makers…). La place de ces espaces agiles dans la fabrique de la
ville amène ainsi à s’interroger sur le rôle de ces lieux ouverts d’innovation
dans l’arrivée de nouvelles formes d’actions notamment dans les milieux ruraux.
Ces
lieux sont le nouveau moteur de l’innovation sociale et technologique et le
creuset de nouvelles compétences, d’une forme d’intelligence collective qui
contribue à la dynamique créatrice des territoires - urbains ou ruraux – et
répondent aux enjeux du développement durable.