L’économie territoriale des savoirs: des chances, des défis et des opportunités
Je voudrais, en ce qui me concerne, souligner les chances, mais aussi les défis et les opportunités de ce que j’appelerai plus directement quant à moi le modèle de Saint Laurent.
1. Les chances
a. Nous avons précisement besoin aujourd’hui de nouvelles démarches structurantes. La formule est d’Edward de Bono, l’homme qui précisement a été nommé par l’Union Européenne pour être ambassadeur de l’Année de la création en 2009. L’homme de la «Pensée latérale» -titre de l’un de ses livres- est même convaincu que c’est le développement de nouvelles idées structurantes qui sera l’une des consèquences de la crise économique que nous vivons actuellement. Et Saint Laurent de Neste reflète parfaitement à mon sens ce type de démarche.
b. Ce qui a été fait depuis dix ans à Saint Laurent –cela vient d’être rappelé– rejoint également, ce que sera l’apport majeur des technologies émergentes des prochaines années: l’organisation de nos vies à distance… En l’occurrence, des visites à distance, l’acquisition de savoirs à distance… C’est là bien sûr le challenge des territoires ruraux de demain: on n’y vivra commodement que si l’on organise au même temps nos vies à distance.
c. Enfin, c’est ce que nous sommes et l’expression de ce que nous voulons être –notre identité en somme– qui nous permettra un plein usage des technologies. Cela implique de déployer à l’échelle d’un territoire une formidable démarche pedagogique et nous savons tous combien il est difficile de créer de telles dynamiques face aux pesanteurs de toutes sortes. Ceci nous amène aux défis.
2. Les défis
a. La fonction publique territoriale n’a pas encore intégré ce que j’appelerai la dimension cognitive du développement économique sociale. Nous savons tous ce que vaut à ses yeux l’attachement à des règles que l’on s’accorde pourtant à reconnaître comme totalement improductives. Au travers, par exemple, des obstacles que l’on s’ingénie à mettre, encore et toujours, dans la bonne circulation de l’information.
b. Pour ce qui est de l’expertise, elle a été mise à mal: on sait ce qu’il en est des savoirs anciens travestis par de nouvelles formes d’ingénierie. Mais cela ne règle nullement l’impératif de véritables savoirs acquis à travers le monde pour gérer la complexification de nos sociétés: or, pour créer un nouvel outil, c’est à ces savoirs là qu’il faut faire appel, c’est dans les laboratoires qu’il nous faut entrer, c’est la gestion des nouvelles formes d’images dont il nous faut apprendre la diffusion: la grotte de Gargas, c’est sur ma montre-téléphone que je souhaiterai peut-être la voir au cours de cette année 2009, et certainement plus sur un grand écran.
c. Pour ce qui est de la formation, il est important, alors que l’on parle de nouvelles organsations territoriales, de donner aux collectivités locales un rôle important, ce qui devrait pouvoir permettre aux instances éducatives de se remettre en question et de s’ouvrir à l’aprentissage tout au long de la vie.
3. Les opportunités
a. Toute crise est une opportunité, notre histoire en témoigne: la renaissance européenne, on le sait bien, a ainsi été traversée par des crises et des doutes.
b. Il faut dès lors construire avec vrai acharnement l’image que nous nous faisons de notre futur pour transformer notre présent.
c. Saint Laurent est l’un de ces territoires qui nous apprenent à créer toujours de nouveaux scénarios de prospective: or c’est bien ce que j’entends pouvoir faire au sein de notre Laboratoire des Territoires de Demain!
1. Les chances
a. Nous avons précisement besoin aujourd’hui de nouvelles démarches structurantes. La formule est d’Edward de Bono, l’homme qui précisement a été nommé par l’Union Européenne pour être ambassadeur de l’Année de la création en 2009. L’homme de la «Pensée latérale» -titre de l’un de ses livres- est même convaincu que c’est le développement de nouvelles idées structurantes qui sera l’une des consèquences de la crise économique que nous vivons actuellement. Et Saint Laurent de Neste reflète parfaitement à mon sens ce type de démarche.
b. Ce qui a été fait depuis dix ans à Saint Laurent –cela vient d’être rappelé– rejoint également, ce que sera l’apport majeur des technologies émergentes des prochaines années: l’organisation de nos vies à distance… En l’occurrence, des visites à distance, l’acquisition de savoirs à distance… C’est là bien sûr le challenge des territoires ruraux de demain: on n’y vivra commodement que si l’on organise au même temps nos vies à distance.
c. Enfin, c’est ce que nous sommes et l’expression de ce que nous voulons être –notre identité en somme– qui nous permettra un plein usage des technologies. Cela implique de déployer à l’échelle d’un territoire une formidable démarche pedagogique et nous savons tous combien il est difficile de créer de telles dynamiques face aux pesanteurs de toutes sortes. Ceci nous amène aux défis.
2. Les défis
a. La fonction publique territoriale n’a pas encore intégré ce que j’appelerai la dimension cognitive du développement économique sociale. Nous savons tous ce que vaut à ses yeux l’attachement à des règles que l’on s’accorde pourtant à reconnaître comme totalement improductives. Au travers, par exemple, des obstacles que l’on s’ingénie à mettre, encore et toujours, dans la bonne circulation de l’information.
b. Pour ce qui est de l’expertise, elle a été mise à mal: on sait ce qu’il en est des savoirs anciens travestis par de nouvelles formes d’ingénierie. Mais cela ne règle nullement l’impératif de véritables savoirs acquis à travers le monde pour gérer la complexification de nos sociétés: or, pour créer un nouvel outil, c’est à ces savoirs là qu’il faut faire appel, c’est dans les laboratoires qu’il nous faut entrer, c’est la gestion des nouvelles formes d’images dont il nous faut apprendre la diffusion: la grotte de Gargas, c’est sur ma montre-téléphone que je souhaiterai peut-être la voir au cours de cette année 2009, et certainement plus sur un grand écran.
c. Pour ce qui est de la formation, il est important, alors que l’on parle de nouvelles organsations territoriales, de donner aux collectivités locales un rôle important, ce qui devrait pouvoir permettre aux instances éducatives de se remettre en question et de s’ouvrir à l’aprentissage tout au long de la vie.
3. Les opportunités
a. Toute crise est une opportunité, notre histoire en témoigne: la renaissance européenne, on le sait bien, a ainsi été traversée par des crises et des doutes.
b. Il faut dès lors construire avec vrai acharnement l’image que nous nous faisons de notre futur pour transformer notre présent.
c. Saint Laurent est l’un de ces territoires qui nous apprenent à créer toujours de nouveaux scénarios de prospective: or c’est bien ce que j’entends pouvoir faire au sein de notre Laboratoire des Territoires de Demain!