Marrakech, Valencia, Marseille:
le triangle de l’innovation
En un mois, trois étapes ont jalonné mon parcours, trois moments - très différents - faits tout à la fois de réflexion prospective et de rencontres humaines fortes, trois écosystèmes en fait d’innovation dessinant un vrai triangle de regard sur le futur. Et ceci à l’heure où l’Europe du Sud apparaît tout à la fois comme le territoire de toutes les incertitudes économiques et comme l’espace d’échanges entre territoires innovants où tout est possible.
Passionnant donc, cet itinéraire que je recommande à tous ceux pour qui l’innovation est d’abord une rhétorique: ce sont des morceaux de vies parfois difficiles que j’y ai ainsi rencontré, des passions pour un lendemain que les porteurs de projets qui venaient me trouver entendaient bien construire de leurs mains : ainsi cette collègue marocaine qui se consacre à l’élaboration d’un réseau de villages numériques dans son pays et que j’ai rencontré dans le cadre de la rencontre «Marrakech 2015» - merci, Christophe, pour ton regard sur les lendemains de l’informatique -, ainsi encore ces «entêtés de l’innovation de rupture» réunis à Valencia à la Cité polytechnique de l’innovation au sein de la grande famille des Laboratoires Vivants - merci Jean-Pierre, pour ta présence indéfectible -, et puis surtout la fabuleuse équipe de «Marseille 2.0» qui se sont réunis pour débattre des outils qu’ils allaient se donner pour demain et pour dire comment ils entendaient changer leur ville, leurs horizons culturels, le cheminement aussi et surtout de leur entreprise - merci Philippe de cette aventure que tu portais (et continueras de porter, j’en suis sûre) à bout de bras…-. Et je n’oublie pas les amis qui nous ont rejoints dans le cadre de notre séminaire «Marseille 2013» - merci Roch pour vos conseils, merci Serge pour votre accueil -.
En un mois, trois étapes ont jalonné mon parcours, trois moments - très différents - faits tout à la fois de réflexion prospective et de rencontres humaines fortes, trois écosystèmes en fait d’innovation dessinant un vrai triangle de regard sur le futur. Et ceci à l’heure où l’Europe du Sud apparaît tout à la fois comme le territoire de toutes les incertitudes économiques et comme l’espace d’échanges entre territoires innovants où tout est possible.
Passionnant donc, cet itinéraire que je recommande à tous ceux pour qui l’innovation est d’abord une rhétorique: ce sont des morceaux de vies parfois difficiles que j’y ai ainsi rencontré, des passions pour un lendemain que les porteurs de projets qui venaient me trouver entendaient bien construire de leurs mains : ainsi cette collègue marocaine qui se consacre à l’élaboration d’un réseau de villages numériques dans son pays et que j’ai rencontré dans le cadre de la rencontre «Marrakech 2015» - merci, Christophe, pour ton regard sur les lendemains de l’informatique -, ainsi encore ces «entêtés de l’innovation de rupture» réunis à Valencia à la Cité polytechnique de l’innovation au sein de la grande famille des Laboratoires Vivants - merci Jean-Pierre, pour ta présence indéfectible -, et puis surtout la fabuleuse équipe de «Marseille 2.0» qui se sont réunis pour débattre des outils qu’ils allaient se donner pour demain et pour dire comment ils entendaient changer leur ville, leurs horizons culturels, le cheminement aussi et surtout de leur entreprise - merci Philippe de cette aventure que tu portais (et continueras de porter, j’en suis sûre) à bout de bras…-. Et je n’oublie pas les amis qui nous ont rejoints dans le cadre de notre séminaire «Marseille 2013» - merci Roch pour vos conseils, merci Serge pour votre accueil -.
La Bo[a]te, Marseille, petite fabrique d'innovation
A chaque fois, les mêmes ingrédients apparaissaient au cœur des aventures évoquées et parfois co-construites par ceux qui assistaient à ces réunions: l’attachement à l’identité territoriale - celle d’un Maroc raconté à ceux qui venaient d’ailleurs, celle des confréries de la communauté valencienne, celle du patrimoine marseillais bien sûr au travers par exemple de la géolocalisation des données culturelles locales. Un attachement au territoire et à son passé qui apparaissait une fois de plus comme la condition même de la force du regard prospectif qui l’accompagnait. Et ce regard était à chaque fois conséquent, appuyé sur des années de réflexion, de recherche, d’intégration : au moment même où apparaissaient sur mon iphone les nouvelles boursières alarmistes que l’on sait, j’allais d’étonnement en surprise face à ce que mes interlocuteurs m’annonçaient pour demain et après-demain au sein d’une économie de la connaissance dans laquelle ils se reconnaissaient.Le port de Marseille
Pour tous, les technologies de demain, c’est souvent une vi(ll)e augmentée, une culture augmentée en tous cas et non point amoindrie ou amputée de je ne sais quels phantasmes. Les territoires de demain, plus que jamais, ce sont ceux d’une fabuleuse aventure. A Marrakech, Valencia et Marseille, ce sont bien de nombreux aventuriers que j’ai rencontré, parfois un peu malgré eux, malgré leur en entourage peut-être surtout. Une fois de plus je me suis reconnue en eux.Merci Florence.