Laura Garcia Vitoria

Territorios del conocimiento/Territoires de la connaissance Sociedad del conocimiento/Société de la connaissance : les regards sur l'identité personnelle et professionnelle dans la société de la connaissance

8/02/2008

Tourisme 3.0 : une année de mutations des approches cognitives de l’économie touristique


Il m’a semblé utile pour introduire notre atelier sur le tourisme de la nouvelle session de l’Université d’été des TIC pour les collectivités territoriales (RURALITIC 2008), de tenter de mesurer les évolutions qui nous séparent de l’état des lieux détaillé qu’il m’a été donné de présenter l’an dernier. On peut les énumérer - le plus brièvement possible - de la manière suivante :
1 - le développement considérable des moteurs de recherche verticaux, des moteurs en l’occurrence réellement spécialisés dans le domaine du tourisme.
2 - l’explosion - largement prévue, mais néanmoins considérable - de la cartographie interactive dont les interfaces de programmation permettent de démultiplier, nous le verrons rapidement, les couches informationnelles au point de changer radicalement notre approche des espaces que nous appréhendons au travers des connaissances qui nous en sont données en temps réel.
3 - la matérialisation, voire la concrétisation aussi des visions prospectives issues très concrètement du développement, au cours des deux années qui viennent, d’un web sémantique qui permettra d’échanger de plus en plus facilement des données issues de systèmes hétérogènes, s’ouvrant ainsi par exemple aux services et aux attractions locales tenant compte toujours davantage des centres d’intérêt des touristes, une systématique informationnelle donc enrichie de conseillers de voyages virtuels et bien sûr d’un marketing territorial axé sur les outils de la mobilité.
Les moteurs de recherche verticaux
Ma victime préférée - le touriste « bobo », il faut bien l’évoquer, même ici, puisqu’il existe - a maintenant son moteur de recherche : il s’appelle « Fabsearch » (www.fabsearch.com) : on a pu dire très justement que c’était là le style de vie appliqué au marché de la recherche en ligne. Si vous cliquez sur Barcelone, il vous rappellera ainsi qu’en choisissant tel hôtel, vous épousez l’avis d’une chroniqueuse du magazine « Elle » et que si vous vous rendez dans tel restaurant c’est bien sûr en fonction de la chronique gastronomique d’un journal financier.
« Kayak », quant à lui, se veut plutôt « dénicheur de tarifs » (www.kayak.com). Mais au-delà de la comparaison de prix, il va vous donner par exemple à visualiser la courbe des prix sur les trois mois qui précède votre départ et le graphique prévisionnel des prix pendant le mois en question : vous saurez ainsi s’il vaut mieux réserver au dernier moment ou vous y prendre au plus tôt.
D’autres comme « Farecast » (www.farecast.com) s’inscrivent délibérément dans la « recherche intelligente de voyages », en soignant plus particulièrement par exemple l’envoi d’un fil RSS ou d’un email.
La carte interactive et la multiplication des couches informationnelles
Le meilleur symbole de la démultiplication des informations potentiellement disponibles est le NUVIFONE créé par l’entreprise Garmin et qu’il sera possible de trouver sur le marché dès cet automne.
Au-delà de l’adresse que l’on peut trouver - plus ou moins aisément - avec tout GPS, celui-ci fournit en effet un établissement par son nom ou une destination par sa catégorie grâce à une base de données comportant plusieurs millions de points d’intérêts : l’utilisateur se trouve ainsi guidé aussi bien graphiquement que vocalement par un dispositif qui se trouve ainsi capable d’indiquer tout au long du trajet l’ensemble des rues.
Un autre horizon s’est considérablement élargi pour tous les acteurs du tourisme. La mise en œuvre du standard de flux RSS géotaggés permet en effet de faire figurer aujourd’hui sur toutes les cartes en ligne les informations que l’on souhaite : les conditions météorologiques, les événements qui se déroulent sur votre territoire, votre menu du jour, votre offre tarifaire spéciale…
Une vision rapprochée d’une prospective de démultiplication des services
De Garmin, pas sons à l’entreprise Total Immersion : ses travaux en matière d’applications en matière de réalité augmentée sont en train de faire en sorte que lire un menu en chinois ne soit plus un problème : il suffira de filmer les caractères avec la caméra de son téléphone 3G pour qu’une voix livre aussitôt la traduction du dit menu.
Le principe, on l’a compris consiste présentement à utiliser la fonction de visiophonie du téléphone pour transmettre à un serveur une image - une photo ou un son, souligne l’entreprise de la région parisienne dont nous suivons les réalisations depuis plusieurs années - dont la reconnaissance déclenchera en retour l’envoi de données.
Des personnages peuvent ainsi surgir d’un guide touristique ou d’un dépliant. Alcatel - Lucent va ainsi développer toute une plate-forme supportant ce type de services.
Conclusion
Tout un agenda d’applications, de la commercialisation la plus rapprochée à la plus lointaine, émerge ainsi des laboratoires. N’importe quelle donnée ou image pourra ainsi être dans les années qui viennent superposée au monde réel, comme par exemple la lentille de contact truffée de circuits intégrés créée par des chercheurs de l’Université de Washington. Elle permettra ainsi de lire la notice d’un guide sans baisser la tête ou encore de zoomer sur une image. Sans le moindre danger pour nos rétines (les expériences sur l’homme commencent l’année prochaine), le tout fonctionne grâce à d’infimes diodes électroluminescentes et à des nano-capteurs de fréquences.
Mais ce n’est pas dans ces applications que résidera la difficulté majeure, que nous connaissons déjà : c’est dans la conservation bien sûr et la structuration des informations et des connaissances qui permet tout acte touristique et singulièrement l’itinérance cognitive.
RURALITIC 2007

3/31/2008

Les nouveaux horizons du tourisme

Une réalisation toute récente s’avère éminemment emblématique des nouveaux horizons du tourisme, celle de l’intégration de la réalité augmentée dans les visites et c’est par cette opération que je souhaiterais commencer ma présentation.
Le 28 mars dernier au milieu d’animaux susceptibles de peupler la terre dans quelques millions d'années dans le voyage «Les Animaux du Futur» proposé par le Futuroscope, les six trains du parcours sont équipés d'un dispositif informatique de réalité augmentée et les visiteurs ont l'impression d'interagir avec des animaux totalement virtuels.Un dispositif de réalité augmentée, un décor réel avec des objets virtuels 3D animés et une interaction directe, le tout comprenant une paire de jumelles immersives avec caméra et écrans Oled et un bracelet capteur.
Dans chaque séquence de l'expérience, une caméra intégrée aux jumelles des visiteurs filme le décor observé.Sur le film réalisé, un ordinateur incruste des animaux virtuels en 3D : le film est alors restitué en temps réel sur les écrans des jumelles, ce qui offre aux visiteurs une impression saisissante de réalité.En plus d'être immergés dans cet espace mi-réel, mi-virtuel, les visiteurs peuvent communiquer et interagir avec les animaux grâce à un bracelet, capteur de mouvements.
Il s’agit là de l’une réalisation concrète de ce qu’il est possible de faire, en incrustant par exemple des extraits de films ou des reconstitutions historiques sur des scènes des rues ou quartiers visités (rappel de ce qui nous avions publié sur l’experience des rues à Bale (Suise) ou celle de Galicie en Espagne, ou encore celles de notre communication à aurillac).
Par ailleurs, nous travaillons actuellement avec de jeunes entreprises innovantes sur des expérimentations de géolocalisation. Les écrans et les lunettes (ou de lentilles) de réalité virtuelle bientôt seront amenés à associer la mise à disposition d’une information associée à ce que nous voyons devant nous, des données cartographiques par exemple.
Tout ceci nous amène à tracer un rapide bilan des réalités que recouvrent les nouvelles formes de tourisme et que nous plublierons prochainement sur nos sites.

10/11/2008

La création d’un environnement cognitif.

De nouveaux paradigmes pour la gestion et la diffusion de contenus pour le développement du territoire.

Introduction

ARENOTECH, depuis douze années a mis l’accent sur des expériences qui permettent à chacun de nous : d’annoter leur environnement, de lui conférer un sens personnalisé, de se transformer en auteur en se servant de cet environnement et d’être au départ d’un processus de construction de connaissances. Bref d’échanger et de partager des savoirs là où l’héritage culturel est présent. Tout notre environnement s’apprête à se transformer et à être pourvoyeur de contenu.

1 – Un panorama de nouvelles ressources

Les nouveaux services de localisation sur mobile
Le téléphone et «l’intelligence ambiente»: grâce à un GPS et à une analyse de la circulation en temps réel, vous êtes à un RDV à onze heures du matin à l’autre extrermité de la ville et il vient de se produir un accident sur le chemin où de plus il y a beaucoup de circulation: votre téléphone mobile peut vous signaler que vous devez appeler à la personne qui vous attend et que vous serez en retard.
Les futurs services de navigation regroupés sous l'ombrelle «Nokia Maps 2.0» sont développés par une équipe internationale de plus d’une centaine de chercheurs. Il s’agit, par exemple, d’aider à préparer un déplacement sur Internet et de télécharger l'itinéraire optimal sur son portable, équipé d'une puce GPS. Ou, à l'inverse, lors de son voyage, de marquer les lieux les plus remarquables, et, une fois de retour à la maison, de les partager avec son entourage, qui pourront à leur tour utiliser ces données. Ces services doivent répondre aux besoins de toutes les situations de mobilité. Les plus sophistiqués, tel le guidage vocal, seront accessibles via un abonnement.
BreadCrumbz (http://www.bcrumbz.com/) figurera sur le Googlephone, ainsi que les applications suivantes. C’est un logiciel qui permet d'associer géolocalisation, création d'itinéraires et personnalisation. L'application permet de créer, puis de partager avec une communauté, des trajets pour se rendre à une adresse précise. Elle ne repose plus seulement sur des cartes interactives qui s'actualisent en fonction de la position de l'utilisateur, mais aussi des images que le mobinaute aura prises.
CallACab (« appeler un taxi ») (http://www.callacab-android.com/)
Commandro (http://www.commandro.net/), mêle réseau social et géolocalisation : l’application permet de localiser exactement ses amis ou les membres d’un groupe grâce aux données GPS.Il permet également aux mobinautes d'envoyer des alertes et d’inviter à partager leurs activités, mais aussi de créer un avatar.
Cooking Capsules (http://www.cookingcapsules.com/). Ce logiciel permet de visionner, sur son portable, de courtes vidéos de cuisine, puis de détecter les épiceries ou les grands magasins qui vendent les ingrédients nécessaires à la réalisation d'une recette et qui sont situés près du lieu où l'on se trouve.
Google lance un nouveau service de géolocalisation sans GPS : il suffit de disposer d’un terminal pouvant accueillir l’application Google Maps et une connexion haut débit mobile. Le système de localisation est activé une fois Google Maps lancé et l’utilisateur peut disposer d’informations de lieux proches de l’endroit où il se trouve : contrairement au GPS, la localisation peut être effectué aussi bien en extérieur qu’en intérieur. Avec ce nouveau service, la zone couverte par Google sera très étendue.
Outre Nokia Maps, Ovi rassemblera tous les services mobiles : on y trouvera notamment Mosh, un réseau social destiné à tester de nouveaux usages.
Dès Londres à Stockholm et Dublin en passant par les rues de Bâle…
Proboscis (géographie sonore urbaine) cartographie l’expérience que font ceux qui parcourent une ville. il nous rend tout à la fois archéologues de nos environnements, mais aussi contributeurs à leur développement. Le projet permet d’annoter son propre territoire virtuelle. Les usagers doivent ajouter de nouveaux emplacements, des contenus pour ces emplacements et enfiler les emplacements individuels à des contextes locaux par des dispositifs mobiles. Il doit sélectionner de tels enfilements ou au contraire de se laisser conduire.
Le projet Amble du Media Lab Europe ajoute les connotations temporelles à la carte urbaine se trouvant sur un PDA et nous indiquant les temps à parcourir. Avec Sonic City, nous traduisons en musique l’espace que nous parcourons. Le projet Tejp, nous permet de laisser, anonymement ou non, des tags musicaux et de participer à la création de communautés locales et à la gestion de nouveaux types de relation sociale. Texting Glances, permet de nouvelles formes de construction de la mémoire d’un lieu, espace de transport ou lieu d’attente, au travers de textes et d’images.
La perception augmentée dans les rues de Bâle.
Au coeur de la ville de Bâle (projet LifeClipper), la galerie Plug.in proposait un parcours-promenade dans le quartier Saint-Alban au cours de laquelle un paysage virtuel se greffait sur le réel. Il s’agissait d’une marche audiovisuelle dans une réalité virtuellement augmentée : les visites proposées nous mettent en présence d’une caméra qui mêlait tout à la fois images virtuelles, paysages réels et de scénarios différents suivant les espaces traversés.
Le quartier était divisé en zones : à chaque fois, nous étions en présence d’un scénario différent, c’est la position géographique du promeneur qui le déclenchait. Chaque module du projet est une proposition, certaines sont des guides audiovisuels, d'autres plus cinématographiques. Le dispositif porté par le visiteur comportait: des lunettes munies d’une caméra vidéo et d'un casque audio, un GPS, des semelles avec de capteurs à glisser dans les chaussures, le tout relié à un ordinateur portable dissimulé dans un sac à dos. Les lunettes/écran diffusaient l'image vidéo de l'environnement, filmé en direct par la caméra. Les images et sons sont traités en temps réel, projetés dans les lunettes et diffusés dans le casque. Selon les bâtiments regardés, un collage d'images différentes s'imprime sur le paysage et les lunettes permettent de voir à travers ses murs des vidéos Le nombre d’informations augmente au fur et à mesure que le pas se fait rapide et les pressions effectuées sur les semelles déclenchent des bruits de sabots de cheval ou des clapotis d'eau.
L'expérience immerge le promeneur dans un décor de film dont il est tout à la fois le déclencheur et le spectateur, le dispositif permet de prendre des photos et de constituer des albums d'images . Il s’agit d’un projet où l'expérience cinématographique par immersion permet la construction d’apprentissages patrimoniaux.
L’image augmentée. Le Heinrich-Hertz-Institut à Berlin développe des écrans et des espaces d’interaction qui permettent à l’utilisateur de communiquer avec l’ordinateur de manière naturelle : les objets virtuels peuvent être touchés et appréhendés de façon tactile. Il est possible de faire des recherches d’images ou de photographies, la tête de l’utilisateur suit l’écran: les objets visualisés dans l’espace flottent devant l’écran et l’utilisateur peut toucher l’objet, le déconstruire, en analyser les différentes parties. L’interaction entre l’utilisateur et le virtuel se fait avec la main, sans port de gant.
Les nouvelles applications de la réalité augmentée. Le logiciel D-fusion de Total Immersion permet des incrustations d'images virtuelles en temps réel : on peut incruster des objets virtuels dans la main grâce à un capteur et faire évoluer ces objets dans un décor. L’image virtuelle paraisse réelle, le virtuel et le réel se confondent
L’utilisation de l’intelligence artificielle dans le projet PEACH à Trente
Le projet européen PEACH propose un soutien à l’analyse iconographique d’un espace patrimonial. L’utilisation interactive d'un film virtuel réaliste, pour permettre aux scientifiques, aux restaurateurs et aux visiteurs de voir et d'étudier en réalité virtuelle un lieu et son décors.
Dans la tour de l'Aquila du château de Buonconsiglio, à Trente en Italie, les visiteurs peuvent :
* observer et étudier la surface des fresques grâce à une image virtuelle fidèle à l'œuvre originale,
* obtenir des reconstructions virtuelles exactes des fresques décrivant la vie à l'époque médiévale, mois par mois, et une représentation détaillée du paysage, des costumes et de chaque activité quotidienne.
L’utilisation de grandes surfaces de verre permettent de se focaliser - au travers de la circulation d’ondes sonores - sur les détails des œuvres par le déclenchement d’images-liens, ou de mettre à disposition des informations complémentaires.
L'interface TouchWall et Plex ressemblent à Microsoft Surface. Surface est un appareil tactile muni d’un système vision qui utilise des caméras pour sentir ce qui est sur la table, il peut par exemple détecter un portable et interagir avec de diverses façons, comme en extraire des photos. Le hardware de Touchwall transforme n’importe quelle surface en une interface tactile interactive et fonctionne avec des lasers infrarouges qui scannent la surface. Nous pouvons animer des médias avec nos mains, zoomer sur des photos et dessiner avec un outil spécial.
Une technologie pour intégrer des objets virtuels dans les vidéos . La startup israélienne Innovid fournit une technologie permettant d’insérer de manière interactive des objet virtuels en 3D dans une vidéo, que l’on peut insérer en post-production et avec une intégration parfaite avec le décor même de cette vidéo. Il est possible de cliquer et d’ouvrir une fenêtre avec une description de l'objet: on pourra passer un accord avec une marque et insérer un produit dans le clip, l’objet suit les mouvements de la camera de manière à pouvoir tourner autour et d’en voir toutes les aspects ainsi qu’une liste des magasins où le produit est en vente. La cartographie de l’objet en 3D, en fonction de son environnement, permet d'imaginer des fonctionnalités pédagogiques Les objets virtuels peuvent être adaptés et ciblés en fonction de l’audience et personnalisés selon les pays et le langues.
Les Réseaux sociétaux ubiquitaires informatisés. L’Institut des technologies de l’information de l’université de Tokyo a mis en place un laboratoire développant des tags qui sont reliés à des serveurs Internet sans fil, font l’office de bornes électroniques et renferment des étiquettes d’identification par radiofréquence. Le promeneur peut récupérer leur contenu à travers d’un assistant numérique personnel. Ce baladeur en s’approchant des bornes obtient des informations vocales ou visuelles. Les u-codes ont été programmés en japonais, chinois, coréen et anglais.

2 - Quelques projets en matière muséale

Le grand Versailles, la Modélisation 3D de l’abbaye de Saint-Guilhen-le-Désert (Hérault), le Forum romain de Bavay: reconstitution en 3D , la visite de l’abbaye royale de Fontevraud sur PDA et avec wi-fi, le Musée d’histoire de Nantes (en 5 langues), la Cité des Sciences et ses préparation des visites, visites personnalisées et site mémoire des visites culturelles, plateforme mutualisée, le Musée des Civilisation de l’Europe et de la Méditerranée qui se veut un musée média avec ses diapositives multimédia fixes, son site web de l’expo avec un libre électronique et des présentations multimédias, l e Grand Palais avec sa billetterie électronique sur son téléphone mobile et un distributeur digitic commercialise les billets à imprimer et qui comporte un code barre, le Centre Georges Pompidou et son exposition "Traces du sacré" met en place les outils du web 2.0. où les visiteurs sont invités à enregistrer leurs commentaires via leur audio guide ou leur mobile pendant l'exposition, et peuvent ensuite accéder à un véritable réseau participatif sur le site dédié à la manifestation, le Mussée Branly et sa diffusion virtuelle des collections, la ville de Saint Denis et sa visite virtuelle de la ville médiévale...
Le projet Museum Lab du Louvre, produit de la collaboration entre le Louvre et le Dai Nippon Printing, met en oeuvre les dernières technologies: puces et images de synthèse, RFID, réalité augmentée, visites personnalisées, simulations et manipulations, écrans tactiles, reconstitutions archéologiques, fabrication virtuelle d’une figurine, diapositives intelligentes près de vitrines en image 3D. La technologie RFID: le ticket du visiteur contient une puce active, qui déclenche automatiquement des dispositifs qui sont liés aux œuvres. Le système active ainsi des animations qui apparaissent sur les murs qui entourent l'œuvre.
La réalité augmentée permet de superposer des images virtuelles aux environnements réels. Le Louvre remet au visiteur un dispositif de guidage portatif sous la forme d'un petit ordinateur doté d'une caméra. Ce dernier permet d'ajouter l'image au guidage audio classique: lorsque le visiteur filme les lieux avec sa caméra, un personnage en image de synthèse apparaît sur son écran en surimpression sur l'image filmée. Il lui délivre alors des informations complémentaires sur les pièces observées. Les commentaires sont disponibles en trois langues (français, anglais et japonais). La visite 2.0 permet aux visiteurs donner leur avis et à répondre à des questionnaires pour accompagner le musée du Louvre et DNP dans leur démarche d'évolution technologique.
Le Futuroscope et son voyage «Les Animaux du Futur»: ses six trains du parcours sont équipés d'un dispositif informatique de réalité augmentée et les visiteurs interagissent avec des animaux totalement virtuels. On y notera un dispositif de réalité augmentée, un décor réel avec des objets virtuels 3D animés et une interaction directe, une paire de jumelles immersives avec caméra et écrans Oled et un bracelet capteur… Dans chaque séquence, une caméra intégrée aux jumelles des visiteurs filme le décor observé. Sur le film réalisé, un ordinateur incruste des animaux virtuels en 3D: le film est alors restitué en temps réel sur les écrans des jumelles et les visiteurs peuvent communiquer et interagir avec les animaux grâce à un bracelet, capteur de mouvements.
L'exposition «Strasbourg 1400» s'affiche sur téléphone mobile Après notre contribution à la mise en ligne du premier site internet de l'Académie de Strasbourg intégrant précisément une visite virtuelle en 1995, au Forum européen des Nouvelles Images, tenu à Strasbourg en 1995, organisé par André Jean Marc Loechel et auquel nous avons participé activement, aux préconisations du projet européen MOSAIC 1996/97/98, Strasbourg s'affiche en 2008 sur le téléphone au travers d'une exposition d'art. Un dossier de présentation multimédia mobile est proposé aux visiteurs de l'exposition, à l'occasion de l'exposition événement Strasbourg 1400- Un foyer d'art dans l'Europe gothique. Le dossier est proposé 24h/24 en téléchargement gratuit via une borne Bluetooth placée dans la vitrine de la Boutique Culture (située sur le parvis de la Cathédrale de Strasbourg).
Les passants peuvent accepter ou refuser le contenu proposé. L'application Java est trilingue (français, allemand, anglais). Elle comporte une présentation de l'exposition, un focus sur deux œuvres emblématiques et quatre fonds d'écrans artistiques, dont un détail du Jardinet du Paradis. Les téléphones ou PDA Bluetooth non compatibles peuvent accéder à un mini dossier qui comprend deux fonds d'écran et les coordonnées de l'exposition
Le MAV, à Herculanum, a été inauguré le premier Musée Archéologique Virtuel (MAV) Trois années de travail, dix millions d’euros, un espace de 1.500 mètres carrés, ingénierie logicielle avec technologies de dernière génération (laser, réalité virtuelle, scaner, écrans tridimentionnels), pour reconstruire les villes de Pompéi et Herculanum et tous les chantiers archéologiques de la Campanie, depuis Cumes jusqu’à Sorrente. Les fouilles se sont transformées en reconstructions de réalité virtuelle et augmentée, ont été nécessaires des années de recherches des archéologues et des spécialistes du monde entier. Les écrans disparaisent dans des flaques d’eau cristalines, les lanternes magiques et miroirs oxidés par le temps, les changements de température et les suggestions olfatives transforment la visite en la rendant plus réaliste.
Avec une scénographie minime et l’emploi d’une technologie immersive, interactive et invisible, le visiteur a la sensation de faire partie d’un événement qu’il contribue à déterminer. Tout le musée est géré par un seul et unique logiciel qui, à partir de l’identité de visiteurs, reconus à travers d’une plaque eléctronique qui rassemble son âge, sexe et nationalité, controle plus de 70 installations, de façon à ce que celles-ci se reconfigurent en changeant la langue et le contenu.
Dans la maison de tolérance, les images érotiques se cachent lorsque le programme détecte la présence des enfants. Le mecanisme s’active aussi dans les thermes, où les visiteurs doivent nettoyer un cristal embué par des scènes intimes, tandis que l’on perçoit la forte odeur des parfums. Le mécanisme de reconaissance fonctionne aussi lorsque le visiteur se promène dans les rues du marché virtuel, puisque le système acoustique reconnait le visiteur et lui parle dans sa langue. Grâce à une technique que l’armée utilise pour tromper l’ennemi, le son se forme dans un point lointain de son origine, ainsi le public perçoit des morceaux de conversations qui le plonge dans des conspirations, des histoires d’amour et des scènes de la vie quotidienne de l’époque romaine.
Le parcours commence avec une galerie, où les visages des anciens habitants prennent vie et ils racontent leurs histoires. La reconstitution du puit permet au visiteur de interagir avec un seul geste du mouvement de la main sur la surface liquide, tandis que la chute d’une pierre virtuelle provoque de vrais éclaboussements. Lorsque nous sortons des souterrains, dans un mur d’eau nébulisé, qui représente le nuage piroplastique qui tua les habitants, nous pouvons visualiser des scènes urbaines et rurales avant que les cendres conservent éternellement ces corps dans la position qu’ils tenaient alors. Nous pouvons aussi reconstruire mosaiques et visiter les résidences de patriciens.
Le coeur du musée est le CAVE, une instalation de réalitée virtuelle qui permet de se promener à travers les maisons et les jardins de Pompéi, Stabies et Herculanum. On a opté pour des solutions intuitives et transparentes, on interagit avec la main seulement. A la différence d’une collection permanente, où le matériel s’expose selon des régles fixes et inaltérables, ici tout fait l’objet d’une expérimentation continue. Un livre virtuel interagit avec les principales fresques de la zone et une table interactive fournit des informations sur la gastronomie de l’époque.
Au MoMa, l'art se transmet par Wi-Fi. Le musée new-yorkais, expose le robot-ordinateur Wizkid qui transmet les commentaires sur les oeuvres par réseaux sans-fil. Les visiteurs peuvent les télécharger sur leur téléphone portable. Le musée propose à ses visiteurs de faire de leurs téléphones portables et autres appareils sans-fil des guides pendant leur exploration du musée. Les utilisateurs peuvent télécharger des informations sur les œuvres par réseau Wi-Fi gratuitement. Une fois entré dans le musée, le visiteur doit taper l'adresse www.moma.org/wifi dans son navigateur web puis sélectionner les commentaires qui l'intéressent. En plus des données traditionnelles concernant une œuvre, et accessibles en tapant un simple numéro de salle ou de galerie, les utilisateurs peuvent profiter de commentaires de mécènes ou des artistes eux-mêmes en huit langues.
Le musée propose également un kiosque interactif accessible depuis une dizaine de Mac . Chaque interface permet de profiter de biographies d'artistes et d'informations sur des concepts et des courants artistiques. Des plans sont également à disposition pour permettre au visiteur d'évoluer dans le musée, ainsi que des informations sur le calendrier des évènements du MoMa. Il est possible d'envoyer à ses proches des E-Cards à l'effigie d'un tableau. Les personnes malvoyantes peuvent modifier la taille du texte et le contraste de l'écran.
De plus, le musée et sa filiale, le P.S.1 Contemporary Art Center disposent de leur propre chaîne, accessible par podcast sur iTune: enregistrements de lectures publiques, interviews d'artistes, catalogue de commentaires sur les anciennes expositions, ou émissions culturelles diffusées sur la station radio du MoMa, WPS1 Art Radio.
Les tombes japonaises branchées sur internet: pointez votre téléphone vers un code QR(Quick Response) et vous serez dirigés vers une adresse internet où vous pourrez lire la biographie de la personne.
Les robots peintres : ITARA, ISU et RAP créent des oeuvres originales, décident du moment où elles sont achevées et les signent. Ils interagissent avec le public: les visiteurs peuvent modifier les paramètres de l’algorithme, en changeant la couleur, la dimension ou la direction des signes, l’information est reçue par le robot en temps réél, de manière à ce que puissent être observés les changements de comportement. ISU réalise ses compositions picturales basées sur des mots grace à un système capteur qui lui permet de créér ses oeuvres selon l’information reçue de son environnement, mais il ne réalise jamais deux oeuvres identiques. Son nom vient de Isidore Isou, le créateur du letrisme, un mouvement qui voyait l’utilisation des lettres comme base d’une nouvelle forme d’art. ISU a une galerie d’art qui le représente, la Leonel Moura Art à Lisbonne, où ses oeuvres peuvent s’acheter pour un prix moyen de 2500€. La majorité des exemplaires fontionne avec une énergie photovoltaïque, peuvent se déplacer, éviter des obstacles et ont leurs propres gardiens: les cursovigilos.
Olga Kisseleva, à la galerie, on vous prête un téléphone portable muni du logiciel qui permet de décoder les codes à barres en deux dimensions disposés sur de petits supports en pierre ou sur un grand panneau composé de miroirs. Le visiteur photographie le tag, le logiciel le décode et un petit texte apparaît sur l’écran. L’une de ses oeuvres est composée de trois appareils de musculation mis à la disposition du public; une fois actionnés ils déclenchent la projection d’une vidéo. Un programme informatique lance les images à la vitesse et à la cadence de l’utilisation de la machine, si l’on va en arrière avec le stepper, la vidéo se déroule en sens inverse. On nous donne à voir des images de révoltes sociales qui ont eu lieu en Ukraine ou en Palestine, sur lesquelles apparaissent de façon subliminale des logos de grandes entreprises françaises. Ces logos viennent flotter sur les images de manifestations.
La préservation de l'héritage culturel belge dépend de la 3D. Un logiciel de reconstruction des images en trois dimensions, ARC 3D Webservice développé par l'université catholique de Louvain (Belgique) utilise les photos prises d'un objet pour reconstituer numériquement celui-ci. Il convertit des photos en image numérique 3D. En effet, les étudiants de l’université peuvent télécharger les photographies prises vers un serveur où le logiciel les convertira en image tridimensionnelle. Une image sera envoyée ensuite à ses commanditaires sous trois heures.
En ce qui concerne son projet de bibliothèque numérique, l'université utilise un scanner robotique capable de tourner seul les pages d'un ouvrage même abîmé. Il peut numériser près de deux mille pages par heure.
Les promenades sur le Second Life… : Doug Anderson, étudiant au Beaux Arts du Massachusetts College of Art, a validé sa thèse grâce à un travail sur Seconde Life…

3. - Les nouveaux horizons du tourisme et sa contribution au développement territorial

Au travers des portails touristiques et des centrales de réservation, de la géolocalisation des contenus culturels, des visites virtuelles et de la navigation 3D, le tourisme assisté par les technologies de l’information et de la connaissance a changé singulièrement de profil et d’exigences.
Parmi les nouvelles formes de « grands tours » qui aujourd’hui prennent corps à l’échelle de la planète, les petites villes et le monde rural en particulier ont à l’évidence un rôle majeur à jouer dans la recherche de l’authenticité et de l’identité des territoires et ce sont ces mêmes technologies qui vont le permettre aux acteurs qui sont les plus engagés dans la création de formes inédites de découvertes et d’explorations.
Le e-tourisme n’est-il pas de la sorte en mesure de contribuer fortement à l’évaluation de l’attractivité des villes et des régions ?
Les nouveaux horizons du tourisme et sa contribution au développement territorial
Au travers des portails touristiques et des centrales de réservation, de la géolocalisation des contenus culturels, des visites virtuelles et de la navigation 3D, le tourisme assisté par les technologies de l’information et de la connaissance a changé singulièrement de profil et d’exigences. Parmi les nouvelles formes de « grands tours » qui aujourd’hui prennent corps à l’échelle de la planète, les petites villes et le monde rural en particulier ont à l’évidence un rôle majeur à jouer dans la recherche de l’authenticité et de l’identité des territoires et ce sont ces mêmes technologies qui vont le permettre aux acteurs qui sont les plus engagés dans la création de formes inédites de découvertes et d’explorations.
Le e-tourisme n’est-il pas de la sorte en mesure de contribuer fortement à l’évaluation de l’attractivité des villes et des régions ?
Les nouveaux e-services touristiques de la ville de Zaragoza. La mairie de Saragosse, à travers de “zaragoza.es”, a mis en place de nouveaux services pour les touristes: "Planifica tu visita", “Zaragoza Blue”, “Callejero en el móvil”
On se limitera à cet exemple, même si d’autres modèles existent (se reporter à notre REVUE VIRTUELLE ARENOTECH 2008: “Les territoires de demain”).
"Planifica tu visita" est une application web où les usagers peuvent personnaliser leurs parcours à travers la ville en fonction de leurs goûts et interêts. L’aplication utilise des technologies sémantiques utilisant l’information existante dans les bases de données municipales pour générer des réponses de visites qui s’adaptent au profil du visiteur. Celle-ci génère dynamiquement des itinéraires touristiques personnalisés pour chaque visiteur. Le touriste peut détailler son profil en incluant les motifs de son voyage, ses préférences en détaillant ses restrictions horaires et l’application lui propose la route la plus adéquate. Le résultat obtenu peut être modifié en selectionnant des monuments "de obligada visita" ou en éliminant les lieux qu’il ne souhaite pas visiter. L’application en plus offre une description de chaque monument selectioné, suggère des restaurants, montre les événements de l’agenda municipal et permet d’explorer la route sélectionée à travers Google Maps et le service cartographique de IDEZAR (Infraestructura de Datos Espaciales de Zaragoza).
“Zaragoza Blue” permet de recevoir gratuitement une information touristique et des services à travers son mobile, avec téléchargement à partir de points instalés avec la tecnologie bluetooth: il apporte des informations sur les routes touristiques, les problèmes de trafic, coupures d’eau, des nouvelles, informations sur l’Expo et les monuments de la ville L’usager doit se trouver aux alentours d’un point d’accès, à une distance maximale de 70-80 m pendant une minute avec le téléphone allumé et la connexion Bluetooth active. Au moment où le téléphone se trouve détecté et après qu’ait été acceptée la demande d’autorisation, on reçoit une image de bienvenue Celui qui ne souhaite pas accéder à cette plateforme doit la refuser une seule fois, le mobile sera reconnu lorqu’il passera devant d’autres bornes et ne recevra plus aucun message Celui qui aura téléchargé l’application reçoit une actualisation automatique spécifique, imperceptible par l’usager Une fois souhaitée la bienvenue, il reçoit l’application java Zaragoza BlueTooth qui permet d’accéder à tous les services de la plateforme au travers de menus graphiques.
Au “Callejero en el móvil”, on a incorporé des signaux sur : Administration publique, culture, temps libre, protection, santé, consommation, transport, trafic, tourisme, hôtelerie en anglais et français Ce service permet de chercher une adresse et visualiser une carte ou une photographie de cette adresse. Dans le cas où il existerait une ambiguité, on offre la liste complète des rues analogues. L’usager peut visualiser la rue dans la carte, la déplacer dans n’importe quel sens, augmenter ou diminuer le zoom, accéder aux données textuelles pour connaître le début et la fin des rues et obtenir une info sur les lignes et arrêts d’autobus. De plus, ce service permet de garder les recherches réaliser en un historique et la conservation automatique du dernier plan. L’application Java nécesaire pour utiliser ce service est disponible sur zaragoza.es, et se télécharge en envoyant par SMS le texte "Z CALLE" au 5010 depuis des mobiles compatibles et avec accès internet.
Tourisme 3.0 : approches cognitives de l’économie touristique
L’état des lieux :
1. le développement des moteurs de recherche verticaux, des moteurs réellement spécialisés dans le domaine du tourisme.
2. l’explosion de la cartographie interactive dont les interfaces de programmation permettent de démultiplier les couches informationnelles au point de changer radicalement notre approche des espaces que nous appréhendons au travers des connaissances qui nous en sont données en temps réel.
3. la concrétisation des visions prospectives issues du développement d’un web sémantique qui permettra d’échanger de plus en plus des données issues de systèmes hétérogène. Celles-ci s’ouvrent par exemple aux services et aux attractions locales tenant compte des centres d’intérêt des touristes. On aboutit à une systématique informationnelle enrichie de conseillers de voyages virtuels et bien sûr d’un marketing territorial axé sur les outils de la mobilité.
Les moteurs de recherche verticaux
1. « Fabsearch » (www.fabsearch.com) : on a pu dire très justement que c’était là le style de vie (bobo) appliqué au marché de la recherche en ligne. Si vous cliquez sur Barcelone, il vous rappellera ainsi qu’en choisissant tel hôtel, vous épousez l’avis d’une chroniqueuse du magazine «Elle» et si vous vous rendez dans tel restaurant c’est bien sûr en fonction de la chronique gastronomique d’un journal financier.
2. « Kayak » se veut plutôt « dénicheur de tarifs » (www.kayak.com). Mais au-delà de la comparaison de prix, il va vous donner par exemple à visualiser la courbe des prix sur les trois mois qui précède votre départ et le graphique prévisionnel des prix pendant le mois en question : vous saurez ainsi s’il vaut mieux réserver au dernier moment ou vous y prendre au plus tôt.
3. « Farecast » (www.farecast.com) s’inscrit dans la «recherche intelligente de voyages», en soignant plus particulièrement par exemple l’envoi d’un fil RSS ou d’un email.
La carte interactive et la multiplication des couches informationnelles
NUVIFONE. Au-delà de l’adresse que l’on peut trouver avec tout GPS, celui-ci fournit un établissement par son nom ou une destination par sa catégorie grâce à une base de données comportant plusieurs millions de points d’intérêts : l’utilisateur se trouve ainsi guidé aussi bien graphiquement que vocalement par un dispositif qui se trouve capable d’indiquer tout au long du trajet l’ensemble des rues.
La mise en œuvre du standard de flux RSS géotaggés permet de faire figurer aujourd’hui sur toutes les cartes en ligne les informations que l’on souhaite : les conditions météorologiques, les événements qui se déroulent sur votre territoire, votre menu du jour, votre offre tarifaire spéciale…
Les travaux en matière d’applications en matière de réalité augmentée sont en train de faire en sorte que lire un menu en chinois ne soit plus un problème : il suffira de filmer les caractères avec la caméra de son téléphone 3G pour qu’une voix livre aussitôt la traduction. Le principe, on l’a compris consiste présentement à utiliser la fonction de visiophonie du téléphone pour transmettre à un serveur une image - une photo ou un son, souligne l’entreprise de la région parisienne dont nous suivons les réalisations depuis plusieurs années - dont la reconnaissance déclenchera en retour l’envoi de données. Des personnages peuvent ainsi surgir d’un guide touristique ou d’un dépliant.

Conclusion

Tout un agenda d’applications, de la commercialisation la plus rapprochée à la plus lointaine, émerge ainsi des laboratoires. N’importe quelle donnée ou image pourra ainsi être dans les années qui viennent superposée au monde réel, comme par exemple la lentille de contact truffée de circuits intégrés créée par des chercheurs de l’Université de Washington. Elle permettra ainsi de lire la notice d’un guide sans baisser la tête ou encore de zoomer sur une image. Sans le moindre danger pour nos rétines (les expériences sur l’homme commencent l’année prochaine), le tout fonctionne grâce à d’infimes diodes électroluminescentes et à des nano-capteurs de fréquences.
Mais ce n’est pas dans ces applications que résidera la difficulté majeure, que nous connaissons déjà : c’est dans la conservation bien sûr et la structuration des informations et des connaissances qui permet tout acte touristique et singulièrement l’itinérance cognitive.

10/22/2011

LE MONDE COMME LABORATOIRE

UNE NOUVELLE COOPERATION PLANETAIRE
Pour une reprise économique basée sur l’innovation de rupture et le développement de territoires de la connaissance, par André Jean Marc Loechel
La thématique de la reprise économique évoquée par le G20 les 3 et 4 novembre ne trouvera de réponse pertinente sans aborder les outils que nous fournit à cet égard l’innovation de rupture et ceci à l’échelle de l’ensemble des pays représentés à Cannes.
C’est la raison pour laquelle la Fondation des Territoires de Demain a estimé judicieux d’évoquer dans sa dernière note les possibilités d’une vraie reprise du développement économique: une stratégie concertée pour accompagner - dans les divers pays et au travers des flux de savoirs qui les relieront de plus en plus - une véritable innovation de rupture.
Au travers d’exemples internationaux concrets, il s’agira successivement d’évoquer:
- le développement des écosystèmes de l’innovation
- le développement de laboratoires d’usages au sein des entreprises et des institutions, à l’échelle des villes et des régions
- les métiers et formations de demain et la genèse de nouvelles intitutions cognitives.
La Fondation des Territoires de Demain a ainsi pour objectif l’accompagnement des acteurs économiques et territoriaux dans la définition et l’appui apporté à la formulation et à la mise en œuvre de toutes les stratégies d’innovation de ouverte et de rupture. De nombreux chantiers s’ouvrent aujourd’hui à nous, tel que celui du RELAI, le RésEau français des Living labs et des Espaces de l’Innovation - tout nouvellement créé au Conseil Economique, Social et Environnemental à Paris le 1er juillet dernier -. Quelques autres exemples :
1 - La co-construction d’un futur territorial
Il n'est plus question de penser le développement economique territorial sans prise en considération du futur perçu,  pense et imagine par les divers acteurs du territoire et bien évidemment les habitants. Dans un contexte ou les incertitudes de toutes natures apparaissent fortes, les formulations décisionnelles habituelles paraissent privées de tout sens sans qu'apparaissent clairement les objectifs communs d'amenagement et les services qui incarneront les priorités pour l'avenir. Cet avenir ainsi débattu se nourrira évidemment notamment des bonnes pratiques vues ailleurs et des autres manières de penser le futur dans d'autres horizons culturels.
     
2 - La définition d’une stratégie prospective offrant un cadre d’action aux équipes municipales et territoriales
Les cadres d'action traditionnels à l'échelle des collectivités territoriales ont bel et bien vécus, ils se voient remplacés au fur et à mesure par des interactions avec les bases de données auxquelles chacun aura bien sûr accès, mais aussi et surtout par des applications développées la plupart du temps à l'échelle locale par de petites entreprises dédiées et qui permettront d'agencer autrement les outils de décision. L'ouverture des données à l'échelle du territoire rencontre ainsi tous les dispositifs nés des écosystèmes des réseaux sociaux et c’est là que précisément la Fondation accompagne les rélexions sur une intégration des données permettant aux acteurs des territoires de disposer à l’avenir de véritables outils décistionnels s’appuyant sur la consolidation de toutes les données non structurées.
3 - La création d’espaces de l’innovation, de laboratoires d’usages et leur animation
Le territoire de demain est jalonné et maillé par des espaces de l’innovation qui de plus en plus permettront à tous non une participation passablement fictive à la prise de décision, en tout cas limitée souvent à des échanges virtuels, mais une attitude réactive et pro-active basée sur les savoirs et les informations préalables nécessaires: bonnes pratiques d’ailleurs, futurs produits, services innovants. Affirmer que le territoire de demain est un territoire de la connaissance suppose des cartographies de compétences et le partage de connaissances où les rencontres au sein des Living Labs et autres espaces d’usages et d’expérimentation se verront prolongés sur les outils de la mobilité de chacun.
4 - L’organisation de laboratoires de l’innovation au sein des collectivités et des entreprises
Si les espaces de l’innovation caractériseront des démarches comme celles visant à la création de véritables quartiers de la connaissance comme celui de Poblenou à Barcelone, d’autres espaces de même nature se démultiplieront dans les années à venir au sein des services des entreprises et des collectivités locales. Là encore s’achève le temps de décisions plus ou moins aveugles basées sur des maquettes ou des représentations 3D de projets, commence celui des systèmes de représentation enrichis où sont les vecteurs d’impact, les informations sur les activités du lieu… sont intégrés aux documents de référence, eux-mêmes destinés à être diffusés au plus grand nombre : un Laboratoire vivant est d’abord un formidable outil de transparence de la gestion municipale et c’est bien pourquoi la Fondation, mais aussi de plus en plus de décideurs territoriaux souhaitent s’appuyer sur de telles démarches.
5 - L’accompagnement des habitants au sein de stratégies d’association aux projets des collectivités territoriales
Au-delà même des espaces dédiés, de nouveaux horizons s’ouvrent à l’accompagnement des habitants perçus d’abord comme membres de communités de connaissances, et ceci naturellement quels que soient les domaines de son activité et les savoirs qu’ils auront acquis tout au long de leur existence. Il s’agit de veiller à ce qu’une ville ou un quartier soit d’abord perçu comme un espace de flux d’informations et de savoirs dont la mise à jour - en termes quasiment de formation tout au long de la vie - revient d’abord aux responsables territoriaux. Il en sera de même de l’adéquation de ces connaissances avec celles requises par les métiers dont le territoire aura besoin dans un avenir plus ou moins proche, ne serait-ce que pour éviter la délocalisation de certaines de ses activités.
6 - La mise en synergie des acteurs de l’innovation
La collaboration au sein des processus d’innovation ouverte se voit évoquée sans cesse, mais on sait bien que la mise en œuvre des synergies que cela suppose oblige à se détacher des traditionnelles catégorisations de connaissances qui sont les nôtres - pour le moins dans une bonne partie de l’Europe - depuis bien lontemps (un millénaire et demi, nous disent certains historiens…). Les réseaux d’acteurs de l’innovation - et tout particulièrement tous ceux qui assurent l’animation et la promotion des espaces dédiés à l’innovation de rupture - constituent donc un élément clef des cartographies territoriales de demain. Le 1er juillet 2011 est ainsi né au Conseil Economique, Social et Environnemental à Paris, sous l’égide de la Fondation, le RELAI, le RésEau francais des Living labs et des espAces de l’Innovation.
7 - La mise en œuvre d’une polarisation territoriale des compétences
L'attractivité à l'égard des savoirs et des compétences est l'objectif majeur du territoire de demain, c'est la raison première des stratégies d'aménagement - et bien évidemment notamment d'aménagement - et de nombreux vecteurs facilitent une telle attractivité. Il s'agit là de l'une des propositions d'accompagnement des territoires par la Fondation, mais aussi de l'accompagnement des entreprises afin de créer les viviers de compétences nécessaires à leur développement, mais aussi de revisiter avec elles de nouveaux modes de relations avec les acteurs territoriaux afin que ceux-ci soient à ses côtes notamment dans la création de marchés internationaux.
8 - La création et la gestion de réseaux locaux d’innovation
Seule la gestion de l’identité territoriale et des diverses formes qu’elle peut prendre permet d’inscrire pleinement l’innovation comme marqueur de l’image du territoire. Les réseaux locaux entre les acteurs de l’innovation se doit donc d’intégrer tous ceux qui se trouvent être porteurs d’éléments d’identités, et singulièrement les acteurs culturels et sociaux. Ceci s’avère particulièrement important au sein des plate-formes virtuelles d’échanges informationnels locaux. La connaissance du passé et du patrimoine d’une région constitue ainsi - de manière parfois paradoxales aux yeux de certains responsables - un remarquale levier pour générer de nouvelles pratiques et participer aux mutations de l’horizon culturel local : la Fondation accompagne largement de tels processus et aide souvent à en anticiper divers aspects.
9 - La création de quartiers des savoirs
Créer de nouveaux quartiers dédiés largement à l'acquisition, à l'échange et à l'utilisation des nouveaux savoirs est l'enjeu des années à venir. Il s'agit en effet ici de permettre le rapprochement des compétences et de favoriser la création d'entreprises innovantes en réseau qui ont besoin au quotidien de la proximité de savoirs complémentaires, mais également d'institutions cognitives nouvelles dédiées à la construction de nouvelles connaissances, mais aussi à la formation des collaborateurs présents et futurs dans des secteurs donnés.
10 - L’accompagnement des clusters et des pôles de compétitivité
De la grappe d'entreprises aux clusters, les échanges entre entreprises constituent très probablement le domaine où les "fondamentaux" ont le plus changé, d'abord du fait même de la mutation forte du fonctionnement même des entreprises, mais aussi du fait des changements dans leurs rapports induits par un fonctionnement en réseau. Les conséquences de tels changements constituent une nouveauté absolue pour la gestion du développement économique territorial et là encore la Fondation se doit d'apporter une aide en termes de quasi-changement des paradigmes des actions mises en oeuvre.
11 - La création de cartographies de compétences
Les territoires manquent souvent d'outils pertinents pour une vraie gestion d'une économie locale de la connaissance et une cartographie - même sommaire - des compétences disponibles localement en constitue l'élément central. Impossible en effet l'imaginer le quotidien d'une ville ou d'un quartier sans mettre d'abord à contribution les savoirs et savoirs-faire existants d'une part et sans surtout moduler sa vie, événementielle notamment, sans avoir à l'esprit son objectif premier, à savoir attirer les compétences dont un territoire ne dispose pas encore. Dans bien des cas, tout le calendrier de la vie urbaine s'avère être à être complémentement reconstruit dans une telle optique.
12 - L’accompagnement des entités économiques territoriales
Toutes les entités, organismes et toutes les institutions et structures déployées à l'échelle d'un territoire sont autant de données précieuses pour son développement. Pour cela, la collectivité territoriale doit créer les architectures relationnelles indispensables à une meilleure lecture de leurs activités et à une réelle interactivité avec les actions de développement qu'elle mène et dont en fait ces entités sont souvent fort éloignées, parce qu'elles les connaissent peu et surtout parce qu'elles estiment - à tort la plupart du temps - en être fort éloignées. De nouvelles règles du jeu apparaissent aujourd'hui ici et là et il apparait important que les collectivités s'inspirent d'un certain nombre de nouvelles pratiques en la matière.
13 - L’aide à l’échange d’expertises à travers la coopération décentralisée
Au coeur de la vie territoriale, s'inscrivent aujourd'hui toutes leurs interactions à des niveaux souvent très différents. La cooperation décentralisée est ainsi destinée demain à devenir un axe majeur de développement dans la mesure même où la polarisation des compétences ici évoquée ne saurait constituer à elle seule un objectif, si les stratégies qui la portent ne se voient pas accompagnées par une mise en réseau systématique. Or, c'est la précisément ce que permet la coopération décentralisée. Un autre apport majeur est l'échange d'expertises qui doit en tout premier lieu la caractériser et en constituer l'essence même, une occasion pour les collectivités locales d'être reconnues précisément pour ces expertises et en faire état dans le contexte de ses relations avec les entités étatiques et evidemment les appels d'offres auxquels elles se présente.
14 - L’aide au développement économique  des pays en développement et aux échanges avec les pays émergents
Les relations avec les territoires en voie de développement ou en voie d'émergence apparaissent souvent bien pauvres dans leur conception et dans la formulation de la démarche globale. D'abord parce que, là encore, il s'agit bien d'échanges d'analyses et d'apports réciproques concrets et ensuite parce qu’elles ne seront réellement comprises de part et d'autre que si elles se trouvent rapprochées des activités relatives à un véritable développement économique dont les résultats auront fait l’objet de réelles évaluations. Les dynamiques régionales - bien plus que les synergies avec les instances étatiques - s’avèrent souvent capables de créer de véritables chocs aussi bien dans leurs réflexions que dans leurs actions réciproques et c’est là la raison pour laquelle la Fondation œuvre à les positionner au cœur des stratégies de développement dont seules les collectivités territoriales assurent souvent le succès.
15 - La communication internationale sur les réalisations territoriales en matière d’innovation à des fins d’attractivité, de marketing territorial et de définition des images de territoire innovant
La rupture dans les pratiques communicationelles territoriales n’a souvent pas été suivie des résultats attendus, à force de viser à intégrer des pratiques peu pertinentes aux réseaux sociaux ou encore à développer des pratiques de micro-bloging sans une véritable audience… La Fondation accompagne les changements dans la communication des collectivités au travers de l’analyse de certaines démarches particulièrement réussies et en les déclinant surtout à l’aune des attentes des acteurs du territoire.
16 - L’organisation régulière de séminaires de définition de l’intelligence économique du territoire
Régions et collectivités territoriales ont à guider l’intégralité des actions dans le domaine de l’intelligence économique certes, mais également des formes multiples que peut prendre l’intelligence territoriale. Pour accompagner des démarches autonomes en la matière, il leur est nécessaire de se positionner là encore au travers d’une vraie visibilité sur les résultats obtenus en la matière par d’autres, en pleine cohérence surtout avec toutes les autres spécificités de leurs démarches.
17 - L’accompagnement des acteurs culturels dans la gestion de l’identité territoriale
L’accompagnement des acteurs culturels par les collectivités s’avère bien souvent éloignée des apports technologiques à la disposition d’un nombre de plus en plus grand d’habitants, dans le domaine tout particulièrement des outils de la mobilité et des possibilités notamment offertes par la géolocalisation et la réalité augmentée. Une succession d’œuvres accrochées à des murs est ainsi vécue par un nombre de plus en plus importants de visiteurs comme ne répondant en rien à leurs attentes en matière de curiosité et d’accompagnement à la réflexion et au partage des connaissances. La Fondation accompagne événements et manifestations en les situant dans de nouveaux modèles économiques et de nouveaux cadres conceptuels aidant à la déclinaison de nouvelles formes de tourisme de la mémoire et de la connaissance.
18 - La formation et l’accompagnement des élus locaux et des responsables territoriaux
La formation apportée aux élus territoriaux constitue une activité centrale pour la Fondation. Celle-ci prend des formes extrêmement diverses, qu’il s’agisse d’initiation proprement dite à certaines pratiques et formes de gestion de programmes, d’accompagnements cognitifs, de participation à des expériences et à des usages d’outils nouveaux ou de manière générale à des entretiens visant à esquisser des états des lieux dans divers domaines d’intervention.
19 - La mise à disposition des bonnes pratiques européennes et internationales
L’omi-présence des multiples aspects de l’économie informationnelle n’a pas empêché la réalité d’un manque souvent total de visibilité pour des acteurs accaparés par une succession de réunion, la participation à des manifestations publiques ou encore les entretiens avec les habitants. La Fondation propose à cet égard un accompagnement également sur le long terme, le temps de l’élaboration ou du suivi d’un projet par exemple.
20 - L’aide à la gestion des fonds européens et des dispositifs d’aide à l’innovation
C’est souvent la multiplicité des dispositifs et des fonds disponibles qui explique les difficultés de la mise en place de programmes dont la complexité se voit ainsi confortée. Les divers domaines de l’innovation économique et technologique illustrent tout particulièrement cette difficulté. Des séminaires réguliers sont à cet égard organisés pour tous les acteurs accompagnés par la Fondation.
21 - Le montage des projets européens et l’accompagnement dans les démarches auprès des institutions européennes
Des réunions se tiennent régulièrement à Bruxelles aussi bien qu’à Luxembourg qui ont pour objet de diffuser toutes informations sur les nouveaux appels, mais aussi et surtout en vue de rencontrer les responsables de la Commission dans les domaines qui concernent tous particulièrement les acteurs territoriaux qui se voient ainsi accompagnés dans les entretiens et conseillés dans leur préparation par des collaborateurs de la Fondation.
22 - L’organisation de missions d’études et de Living Labs immersifs pour les décideurs locaux et leur formation continue
Les Living Labs immersifs offrent régulièrement l’occasion de se familariser avec les réalisations, les expérimentations et les nouveaux services proposés à l’échelle européenne et internationale par des collectivités territoriales particulièrement innovantes, du parc-bibliothèque aux galeries commerciales de ventes d’entreprises, des cours de robotique pour de très jeunes enfants aux espaces d’analyse de la migration d’oiseaux utilisés pour des rencontres entre responsables d’entreprises…
23 - La création de réseaux sociaux locaux
A la suite du réseau social des Territoires de Demain, la gestion des projets et la mise en relation d’acteurs territoriaux ayant en commun les mêmes problématiques et contraintes constitue une priorité pour la Fondation. Une équipe a donc été tout particulièrement chargée de la création de tels réseaux à l’échelle des territoires et des réseaux d’élus, avec pour mission surtout d’intégrer de tels réseaux dans les écosystèmes informationnels déjà existants.
24 - La mise en place d’outils d’aide à la décision dans le cadre de l’accompagnement des élus et responsables dans l’administration des projets
Une application iphone des Territoires de Demain est naturellement à la disposition des décideurs territoriaux - téléchargeable gratuitement sur iTunes -, mais aussi de tous ceux qui partagent un intérêt pour leur territoire, mais aussi les questions de prospective territoriale de manière générale. De prochaines versions ont tout particulièrement pour objet d’agencer sur ces questions des dispositifs de mise à disposition d’informations précises au bon moment et au bon endroit.
25 - La gestion de l’expertise du territoire au sein des flux internationaux de connaissances.
Il n’est plus guère envisageable de penser le territoire autrement qu’à travers tout un ensemble de flux de connaissances dont le territoire va être marqué en termes notamment d’attractivité et d’emplois disponibles. Au-delà des réseaux de lieux de savoirs et d’innovation, ce sont ainsi des secteurs entiers qui voient apparaître des domaines spécifiques - tels que le tourisme de la connaissance - qui dans les années à venir s’apprêtent à modeler de nouveaux métiers et de nouvelles formations, métiers et formations qui seront autant d’outils majeurs entre les mains des collectivités locales.
Source: Blog villesnumeriques
Vidéo: http://www.dailymotion.com/video/k4muuXNjbDt6yZ2uD08