Sept questions pour la construction de la société de la connaissance de demain
Nous parlons d’e-democracie, nous évoquons les contours d’une e-politique nouvelle, nous distribuons même des prix en la matière. Cette actualité et bien d’autres en Europe nous amenent à reformuler certains questionements. Il ne s’agit pas de se faire l’écho de propos négatifs et sans enjeux, mais au contraire de nous amener à prendre un peu de recul et de reformuler quelques anciens concepts.
1. Quel statut pour l’homo politicus? Un magistrat a ainsi dit «Nous ne regardions pas par-dessus votre épaule, mais vous êtes le point d’entrée des listings volés et le point de sortie des listings falsifiés… entre le point d’entrée et le point de sortie, que s’est-il passé?» (La Tribune, 27 octobre 2009). Ou encore de bonnes âmes ont déclaré : «Pourquoi poursuivre des hommes politiques sur des affaires… Ils méritent d’être tranquilles». (France 24, 30 septembre 2009).
2. Quel statut de manière plus générale pour la représentation du citoyen à l’ère du numérique?
3. A l’heure de l’émergence d’une écononomie du savoir, est-il pertinent de confier tous les dossiers, au demeurant de plus en plus complexes, au seul pouvoir politique, alors que nous avons aujoud’hui des outils pour faire bien mieux et associer à la décision tous les porteurs de compétences?
4. Au fond, qu’est ce qu’«incarner un électorat», le cas échéant «avec grandeur»?
5. Faut-il pour cela d’autres compensations, voire fermer les yeux sur tous les petits arrangements qui peuvent en découler, fussent-ils secret d’Etat?
6. On a pu à ce sujet citer la phrase de Flaubert: «il ne faut pas toucher aux idoles, la dorure en reste aux mains». Vous avez dit «idoles»? N’est-ce pas d’ailleurs le moment de se débarraser des fausses pseudo-idoles?
7. Qu’et-ce que ternir une image? N’est pas précisément le manque de transparence qui la dénature le plus?
Voici quelques questionnements simples, voir élémentaires, qu’il convient aujourd’hui de se poser devant la démultiplication des inculpations en tous genres et devant la réécriture de certains chapitres de notre passé collectif. «Liberté égalité et TRANSPARENCE ne devrait-elle pas être à l’avenir la devise d’une société basée sur l’économie de la connaissance!
1. Quel statut pour l’homo politicus? Un magistrat a ainsi dit «Nous ne regardions pas par-dessus votre épaule, mais vous êtes le point d’entrée des listings volés et le point de sortie des listings falsifiés… entre le point d’entrée et le point de sortie, que s’est-il passé?» (La Tribune, 27 octobre 2009). Ou encore de bonnes âmes ont déclaré : «Pourquoi poursuivre des hommes politiques sur des affaires… Ils méritent d’être tranquilles». (France 24, 30 septembre 2009).
2. Quel statut de manière plus générale pour la représentation du citoyen à l’ère du numérique?
3. A l’heure de l’émergence d’une écononomie du savoir, est-il pertinent de confier tous les dossiers, au demeurant de plus en plus complexes, au seul pouvoir politique, alors que nous avons aujoud’hui des outils pour faire bien mieux et associer à la décision tous les porteurs de compétences?
4. Au fond, qu’est ce qu’«incarner un électorat», le cas échéant «avec grandeur»?
5. Faut-il pour cela d’autres compensations, voire fermer les yeux sur tous les petits arrangements qui peuvent en découler, fussent-ils secret d’Etat?
6. On a pu à ce sujet citer la phrase de Flaubert: «il ne faut pas toucher aux idoles, la dorure en reste aux mains». Vous avez dit «idoles»? N’est-ce pas d’ailleurs le moment de se débarraser des fausses pseudo-idoles?
7. Qu’et-ce que ternir une image? N’est pas précisément le manque de transparence qui la dénature le plus?
Voici quelques questionnements simples, voir élémentaires, qu’il convient aujourd’hui de se poser devant la démultiplication des inculpations en tous genres et devant la réécriture de certains chapitres de notre passé collectif. «Liberté égalité et TRANSPARENCE ne devrait-elle pas être à l’avenir la devise d’une société basée sur l’économie de la connaissance!
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