Un argument dominical en dix points (suite)
Envoyé: mardi 1 juillet 2008 11:53
À: J
Objet: Re: Re: Un argumentaire dominical en 10 points
Chers amis, je crains que nous n'ayons de grandes confusions dans la tête par manque de sémantique, et que nous ne soyons bientôt rappelés à l'ordre par les machines dont je cherche à comprendre comment nous protéger de nos bugs de fabrication. La nation est l'espace relationnel où l'on nait ou où l'on renait. La patrie est l'héritage que l'on en reçoit, le plus souvent avec un territoire et une culture. Ce qui est en cause actuellement n'est pas la nation (que nous nommons souvent "communauté" dans un contexte de subsidiarité), mais l'Etat-nation.
Merci. Comment participer au débat?
Les propos de Michel Serres ne mènent pas très loin. Il a raison. Oui. Et ensuite?
Nous savons très bien que nos gouvernements européens n'ont pas la force ni la compétence de réagir seuls. L'Europe n'existe pas encore. Tu es espagnole. Je suis allemand. Ton mail mise sur la France? A mon avis, nous avons besoin d'un Europe fort. Et nous avons besoin de régions européennes fortes pour que les Européens acceptent l'Europe. Tant pis pour les Sarkozy et Merkel. Tant pis pour les gouvernements nationaux. Fini les cocoricos polonais, allemands ou français?
Comment contrôler Bruxelles? Pour l'instant ce sont les gouvernes nationaux qui contrôlent la Commission. Pour que les citoyens en Europe acceptent la CE, il faut une base de confiance qui n'existe pas pour l'instant.
Je sais que mon idée n'est pas réaliste pour l'instant. Il faut y aller mollo-mollo.
J'ai la vision d'une Europe forte étant multilingue, multiculturelle qui sera supérieure au mondes uni culturel et mono linguistique des États-Unis et de la Chine.
La réalité du pouvoir de l'Europe doit être confirmé par les Européens. Nous n'avons pas besoin d'une Charte, mais nous avons besoin d'une structure démocratique en Europe qui permettra aux régions, aux Catalans, aux Ecossais, aux Bourguignons, aux Flamands et aux Bavarois de s'exprimer.
Nous avons besoin d'une structure démocratique en Europe de type nouveau qui permet de gérer l'avenir de nos enfants. Les entreprises internationales suivent les modes, actuellement le développement durable et écologique et la responsabilité civique.
Michel Serre a absolument raison. Ceci dit, la valeur de la "shareholder's value" et les principes du management américain restent valables dans les grandes entreprises.
Il faut discuter du partage, de la Tobin Tax p.e. Et d'autres propositions. De façon précise.
En France et dans les entreprises françaises, on a toujours une vision plus humaine qu'ailleurs. Je vous en félicite.
Je regrette la vue allemande qui est parfois trop économique. En Allemagne, on ne bouge pas aussi facilement qu'en France pour défendre les intérêts des employés et du peuple. Pourtant, dans la constitution Allemande, il y a un paragraphe claire et net: "la propriété privée oblige".
Chère Laura, je serais heureux de participer à votre débat.
L'idée de la nation me dérange profondément. Les pays de l'ex-Yougoslavie ou de l'ex-Union Soviétique s'y référent. La Croatie ou l'Ukraine sont des nations maintenant. Regardant l'Inde et la Chine, je m'étonne du débat autour du Tibet.
Tôt ou tard, suivant ce rythme, il va falloir mettre en cause et discuter l'idée de la nation et aussi l'idée de l´'indépendance d'un peuple.
Lorsqu'on met en cause la Chine, il faut mettre en cause aussi les États-Unis, la Russie, l'Inde, l'Indonésie, les États-Unis et aussi la France. Sans parler des États en Afrique
Dirk
Depuis le Mondial 2006 de foot en Allemagne, je constate qu'on accepte plus ouvertement les succès d'autres équipes. Le succès de l'Espagne, champions de l'Europe du foot 2008, a été applaudi par les médias en Allemagne. En Allemagne, on n'est pas triste. L'Espagne a mérité la coupe. Ce qui me fascine, c'est l'amitié entre les fans.