Un cerveau féminin plus actif ?

La chercheuse canadienne Adrianna Mendrek (Département de psychiatrie de l'Université de Montréal et Centre de recherche Fernand-Seguin de l'hôpital Louis-H. Lafontaine), a livré à nos collègues du Figaro cette conclusion un brin générique: le cerveau des femmes est plus actif que celui des hommes…

Au point de départ, un constat neurologique: au repos, l'activité neuronale du cerveau appelé «réseau par défaut» serait en effet plus grande chez les femmes que chez les hommes. Pour elle en effet, «le cerveau des hommes se repose plus et mieux que celui des femmes».

A partir de l’observation chez des patients d’une tâche de rotation mentale à partir d'une figure à trois dimensions pendant que leur activité cérébrale était mesurée par résonance magnétique, elle en arrive en effet à ce constat: «Au repos, les femmes étaient dans l'auto-évaluation de ce qu'elles venaient de faire, et se projetaient dans ce qu'elles devraient réaliser ensuite, alors que les hommes parvenaient complètement à se détendre».

Quelle explication? Pression sociale, hormones biologiques (taux d'œstrogènes et de testostérone)? De toute manière, chacun reconnaîtra que dans notre société actuelle, les femmes sont constamment préoccupées par plusieurs tâches… Un peu de patience, pour l’instant les résultats de cette étude ne sont pas encore publiés !

Les réseaux sociaux de Demain

Maintes listes de diffusions évoquent aujourd'hui des réseaux sociaux qui n'engendrent à leurs yeux que des mythologies  qu'ils ont encore quelque mal à décrypter.
Au-delà des considérations  qui ne tiennent gère compte des analyses sociologiques en la matière,  c'est qui est important ce sont de nouvelles stratégies de partage de connaissances, de nouveaux horizons d'apprentissage et surtout de maîtrise de l'information!
Il est évident pour chacun que nous n'en sommes aujourd'hui qu'à des interfaces pour le moins sommaires et à des contenus peu prompts à la mobilisation des expertises! Ces interfaces surtout n'aident  pas à comprendre qu'au-delà des ambitions informationnelles souvent primitives, il faut déployer les efforts nécessaires pour ce qui est à la fois de la maîtrise des outils et de la mise en valeur des savoirs dûment vérifiés et mis en perspective.
L'essentiel réside donc dans nos capacités à  éduquer, former, apprendre, continuer à travailler pour l'émergence d'une économie de la connaissance pour  et par tous... On vit une période difficile, mais  passionnante où la catégorisation des connaissances change radicalement sans que d'aucun ne s'en aperçoivent. C'est là tout l' enjeu des nouveaux comportements en matière d'itinérance cognitive par exemple. Sans le croisement des sciences humaines et d'une vraie prospective économico-sociale, les rhétoriques affichées risquent de n'être  qu'un ensemble de formulations creuses où à tout le moins de vagues espérances de compréhension.
La question des nouveaux métiers et des nouvelles formations nécessaires reflète bien ces difficultés où il faudra bien admettre ainsi que l' élève apportera autant que son maître et que seule l'alchimie des deux sera capable de nous éclairer...

Pour aller plus loin:

• Les programmes de villes de la connaissance et leurs horizons d'intelligence partagée
• Réseaux sociaux
• Du design de MON existence et de l’art du storytelling
• Le «management humaniste» à l’heure de la société de la connaissance
• Pour un developpement basé sur l'innovation
• La problématique des territoires de demain
• Le territoire de demain sera fondé sur le savoir de ses habitants (Le Monde)
• http://www.tribunelibre.info/
• Prospective